mardi 26 mars 2013

A voir sur Arte: Planète à vendre

Chers élèves, chers lecteurs,
Encore un documentaire qui s'annonce particulièrement intéressant ce soir sur Arte :

Planète à vendre

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l'accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.
 
A. Cuvelier, http://saintremi.com/
NB : Ce documentaire a déjà été diffusé en 2011, mais gageons qu'il n'a pas perdu de son intérêt !

lundi 25 mars 2013

Justice/IEP: De l'affaire Bettencourt à M.Sarkozy vs M. Gentil

Chers élèves, chers lecteurs,
Entre l'affaire Cahuzac, l'affaire Sarkozy (la 5e!), il serait dommage que vous ne profitiez pas de la presse pour suivre ces « affaires », justement, pour prolonger votre réflexion sur le thème de la justice au concours commun des IEP, notamment sur les liens entre les pouvoirs judiciaire et politique.
Ainsi, le journal Le Monde vous propose une remarquable immersion au cœur du duo « Sarkozy/Gentil » :

Affaire Bettencourt : Quel mauvais procès contre les juges !

L'avocat de Sarkozy attaque le juge Gentil avec une citation erronée


La preuve par l'exemple (ou plutôt par l'original) :

Agir contre la corruption : l'appel des juges contre la délinquance financière

Le Monde.fr | 27.06.2012 à 13h36 • Mis à jour le 27.06.2012 à 15h27
A voir :

Enfin, Le Monde a pensé à un très bon résumé des grandes étapes de cette affaire :

Affaire Woerth-Bettencourt : si vous avez raté un épisode

Bonus : les affaires dans l'affaire
Bravo et merci Le Monde
A. Cuvelier, http://saintremi.com/
PS : Remarque pour l'un de mes étudiants : Alors, cher Henri, qu'en pensez-vous ?

vendredi 22 mars 2013

Guerre en Irak, dix ans après (en VO)

Iraq: 10 years later

A decade on from the US invasion, the country is still struggling to find its future
The man had approached me in the decaying lobby of Baghdad’s Palestine Hotel 10 years ago, with a little piece of paper in his hand, my name scribbled in Arabic. His name was Abbas al-Sarray, he was an Iraqi Shia, sometime driver, sometime construction worker. He had 10 children and he was looking for a job. A few days earlier, across the street in Firdos Square, a new Iraq had been born, as the towering statue of Saddam Hussein, the dictator who had turned the country to ruin during more than two decades of rule, came tumbling down, with help from American troops who had marched into the capital.

Iraq war: make it impossible to inflict such barbarism again

The US and Britain not only bathed Iraq in blood, they promoted a sectarian war that now threatens the region
An Iraqi prisoner of war comforts his son at a center for prisoners of war captured by the US army near Najaf in March 2003. Photograph: Jean-Marc Bouju/AP
If anyone doubted what kind of Iraq has been bequeathed by a decade of US-sponsored occupation and war, today's deadly sectarian bomb attacks around Baghdad against bus queues and markets should have set them straight. Ten years to the day after American and British troops launched an unprovoked attack on a false pretext – and more than a year since the last combat troops were withdrawn – the conflict they unleashed shows no sign of winding down.

ARD-Reporter im Irak 2003: Wie ich die Schlacht um Bagdad erlebte

Als 2003 Bomben auf Bagdad fielen, berichtete Christoph Maria Fröhder aus der Hauptstadt des Irak. Der ARD-Reporter wurde bei Interviews mit Waffen bedroht, sah US-Soldaten Zivilisten verprügeln - und erfuhr, wie eine Autogrammkarte von Franz Beckenbauer Leben retten kann. Erinnerungen an den Krieg.
Donnerstag, 20. März 2003: Nur 90 Minuten nach Ablauf des amerikanischen Ultimatums fielen die ersten Bomben auf Bagdad. Der Beginn des Irak-Krieges.
Mein Kameramann Lars und ich waren unterwegs von der jordanischen Hauptstadt Amman nach Bagdad, links und rechts von uns nur Rauchwolken und Bombenkrater. Die knapp 600 Kilometer lange Strecke hieß bei uns Journalisten "Highway des Todes" - es war der einzige befahrbare Zugang zur Stadt und lag damit im Fokus der Angreifer.

Irak no ha alcanzado la paz, 10 años después de la guerra

El parque de atracciones Al Zawra se llena los viernes por la noche de familias en busca de diversión para los pequeños y distracción para los mayores. Las luces de la noria cambian de color. Los tiovivos dan vueltas. Los gritos y risas de los niños han sustituido al tableteo de ametralladora que se había convertido en la banda sonora de Bagdad. De nuevo, es posible salir a la calle sin (mucho) miedo. Y los iraquíes no pierden un minuto para disfrutar esa sensación de recuperada normalidad que transmite la feria en el barrio de Mansur.
Leer mas :

L'Irak dieci anni dopo: una beffa

L'han pagata gli americani, ma a guadagnarci sono turchi ed iraniani. I primi incassano, i secondi decidono. Dieci anni dopo la guerra in Iraq gli americani fanno i conti con gli amari bilanci di un'avventura rivelatasi - nonostante l'abbattimento di Saddam Hussein - assai avara di risultati sia per la democrazia, sia per chi sperava di esportarla.
 
A. Cuvelier, http://saintremi.com/

Histoire/Justice/IEP: La guerre en Irak de 2003/qu'est-ce qu'une guerre juste? (2)

Chers élèves, chers lecteurs,
Afin de prolonger notre dernier article sur la guerre en Irak de 2003 et l'étude de la notion de guerre juste, nous vous proposons de vous pencher sur l'émission "Du grain à moudre" de France culture (mardi 19/03/2013), consacrée à:

Les Etats-Unis ont-ils atteint leurs objectifs en Irak ?

Si Nouri al-Maliki Premier ministre irakien jette un œil à son agenda ce soir pour savoir à quoi s’attendre demain, il est probable qu’il le referme assez vite Rien n’est prévu pour marquer les dix ans de l’invasion du pays, le 20 mars 2003, par une coalition militaire américano-britannique. Et si al-Maliki doit aujourd’hui son poste à la transition politique qui a suivi le renversement de Saddam Hussein, il a préféré faire du 31 décembre 2011, date officielle du retrait américain, le jour de la fête nationale.
Le premier ministre a par ailleurs d’autres urgences. Depuis ce matin, une série d’attentats a fait une cinquantaine de morts, à Bagdad et ailleurs... Comme souvent c’est la communauté chiite, majoritaire, qui était visée. Et les attaques perpétrées par des groupes insurgés sunnites, dont voici la stratégie pour déstabiliser le pouvoir.
Comment raconter les dix dernières années en Irak ? « Le problème n’est pas le point de départ mais le point d’arrivée », explique un écrivain irakien dans le Monde diplomatique de ce mois… « Ici nous sommes toujours dans une succession d’évènements dont nous ne voyons pas la fin ».
Certes, très peu sont ceux qui regrettent Saddam Hussein. Pas très nombreux non plus ceux qui voulaient retenir les soldats américains, partis il y a un peu plus d’un an sur la pointe des pieds, en pleine nuit… Si Barack Obama a mis fin aux guerres d’Irak et d’Afghanistan, il ne les aura pas vraiment aidés à s’en relever. Et sa visite en Israël demain ne devrait pas le faire oublier.
Aux Irakiens, Washington promettait tout à la fois la démocratie et la paix, Il s’agissait aussi de s’assurer une présence militaire dans une région supposée hostile. Et, objectif non-officiel, d’avoir une main sur les immenses ressources pétrolières du pays.
Dix ans plus tard, quels objectifs les Américains-ont-ils atteints en Irak ? Et quelles leçons en ont-ils éventuellement tirées ? C’est la question que nous posons ce soir dans Du grain à moudre.

Nous vous encourageons à parcourir les liens suivants :
La politique américaine de reconstruction en Irak - Origines, évolutions, acteurs et bilanPar Alexandra de Hoop Scheffer, à lire sur affaires-strategiques.info
L’Irak, dix ans après l’intervention américaine : quel bilan ?Par Karim Pakzad, chercheur à l’IRIS, à lire sur affaires-strategiques.info
L'Irak au bord de l'implosionA lire sur le site du Courrier International
Learning From Iraq: Final Report From Special Inspector General for Iraq ReconstructionA lire en anglais sur le site du SIGIR (Special Inspector General for Iraq Reconstruction)

Merci France culture!
A. Cuvelier, http://saintremi.com/

mardi 19 mars 2013

Histoire/Justice/IEP: La guerre en Irak de 2003/qu'est-ce qu'une guerre juste?

Chers élèves, chers lecteurs,
Nous voici de retour après une quinzaine de jours d'inactivité de notre modeste blog.
Demain, mercredi 20 mars 2013, il y aura dix ans jours pour jour que les États-Unis et leurs alliés, notamment britanniques, sont intervenus en Irak pour renverser le régime de Saddam Hussein. Moment majeur et grave des relations internationales qui posera et pose encore de nombreuses problématiques en terme d'analyse. Événement clef de vos révisions en Histoire pour le concours d'entrée en IEP, mais aussi de votre réflexion sur le thème de la justice, la guerre en Irak de 2003 ne peut être ignorée, laissée de côté. En effet, par ce biais, nous souhaitons aborder avec vous le concept de « guerre juste ». En effet, en quoi la guerre en Irak de 2003 permet de poser les enjeux du concept de « guerre juste » en question ? Vous aurez noté au passage que nous n'avons pas souhaité aborder ce point de réflexion à travers le drame syrien. Certes, comme vous tous, nous n'imaginons même pas trouver quoi que ce soit qui puisse défendre une once de la politique sanglante de représailles du clan de l'actuel président syrien, Bachar El-Assad ! Néanmoins, la brûlante actualité de cette guerre en cours nous pousse à privilégier l'observation à posteriori, et non une immersion immédiate, source de nombreuses maladresses de compréhension, tant les forces en présence sont multiples. L'Irak sera donc le point de départ de notre étude durant toute la semaine.
Tout d'abord, nous vous encourageons vivement à profiter de la soirée « théma » sur Arte consacrée à ce sujet : Voir : http://irak.arte.tv/

10ans-100regards

Mars 2003 – mars 2013. Dix ans de guerre vus d’Irak et d’ailleurs dans un webdocumentaire enrichi au quotidien jusqu’au au 1er mai - le jour où George Bush déclara la « mission accomplie ».

Bien sûr, vous n'oublierez de revoir le flamboyant discours de Dominique de Villepin à l'ONU, le 14 février 2003, discours dans lequel la France annonçait clairement son refus de participer à cette guerre unilatérale, refus remarquable dû à la puissance de cette dernière en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, et donc détentrice du droit de véto !

Après la présentation du rapport des inspecteurs de l'ONU sur l'état du désarmement en Irak, les 15 membres du Conseil de Sécurité se sont exprimés sur ce sujet. Le représentant français, Dominique de VILLEPIN demande un délai supplémentaire pour que les inspecteurs poursuivent leur mission en Irak. Extrait de sa déclaration " Dans ce contexte l'usage de la force ne se justifie pas; il y'a une alternative à la guerre, désarmer l'Irak par les inspections. De plus, un recours prématuré à l'option militaire serait lourd de conséquences...Dans ce temple des nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience, la lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les notres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c'est un vieux pays, la France, d''un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie, un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs".
Vous retrouverez ci-contre l'intégralité du discours en question :
Nous vous souhaitons une bonne soirée TV sur Arte.
A suivre
A. Cuvelier, http://saintremi.com/

jeudi 7 mars 2013

Petraeus: After "sex bomb", it's "shame, shame, shame"

Petraeus' Torture Teams

One of Britain's leading newspapers, the Guardian, has just published an exposé of interrogation teams run by two U.S. operatives acting under the authority of General David Petraeus in Iraq in 2003-05. While no smoking gun -- or blood-stained billy club -- has Petraeus' fingerprints, it's clear from this extensive reporting that Petraeus not only knew of the "enhanced interrogation" of suspected insurgents, but likely hired the two thugs who were involved in it for two years.

From El Salvador to Iraq: Washington's man behind brutal police squads

In 2004, with the war in Iraq going from bad to worse, the US drafted in a veteran of Central America's dirty wars to help set up a new force to fight the insurgency. The result: secret detention centres, torture and a spiral into sectarian carnage
An exclusive golf course backs onto a spacious two-storey house. A coiled green garden hose lies on the lawn. The grey-slatted wooden shutters are closed. And, like the other deserted luxury houses in this gated community near Bryan, Texas, nothing moves.

A. Cuvelier, http://saintremi.com/

mercredi 6 mars 2013

Hugo Chavez (1954-2013)

 
Chers élèves, chers lecteurs,
Heureux le formateur PEI qui accompagne vers le concours d'entrée en IEP des élèves et Peistes aussi doué que notre cher Pierre !
Ainsi, suite au décès d'Hugo Chavez, Pierre vous propose ceci :

Hugo Chavez est décédé cette nuit, l'occasion d'une petite revue de presse française et étrangère ? 

Sans oublier le dossier de France culture (c'est notre modeste contribution au travail de Pierre) :
Hugo Chávez est mort

Réélu pour un troisième mandat en décembre dernier, le président vénézuélien a succombé ce mardi à 58 ans à un cancer du colon, après 14 années au pouvoir. Ses funérailles sont prévues vendredi.

Bravo Pierre ! Et merci !!!
A. Cuvelier, http://saintremi.com/

mardi 5 mars 2013

Harlem shake, arme de contestation?

Chers élèves, chers lecteurs,
Vous qui êtes jeunes, pensez-vous que le harlem shake soit un moyen de contestation ?
Bonne question, n'est-ce pas ?
L'analyse de L'Humanité :

Les Harlem Shake surfent sur la contestation dans le monde entier

Harlem Shake, ou comment une danse totalement loufoque devenue phénomène mondial fait trembler les censeurs du monde entier par sa portée contestataire. Explications.
Ainsi que, petite dédicace à notre Peiste Amélie;), le regard de Caroline Fourest sur France culture :

Le Harlem shake : la contestation de l'absurde par l'absurde


A. Cuvelier, http://saintremi.com/

Histoire: Du 5 mars 1953 au 5 mars 2013, la mort de Staline


Chers élèves, chers lecteurs,
Comme le rappelle notre cher Peiste, Joël, c'est l'anniversaire de la mort de Staline, date incontournable de votre programme d'Histoire au concours d'entrée en IEP, mais aussi date majeure de l'Histoire. Ainsi, votre camarade vous propose cette revue de presse de tendance libérale :
De notre côté, nous complétons celle-ci avec l'article tiré du journal communiste, L'Humanité :

Histoire : 5 mars 1953, la disparition 
du "petit père des peuples"

Au terme de presque trente ans de pouvoir absolu sur l’URSS, Joseph Djougachvili, le « génial Staline », meurt. Il a fait de son pays une puissance économique et politique, au prix d’un volontarisme débridé et d’une répression sans fin. Dès sa mort, ses successeurs tireront un trait sur son époque.
Joseph Djougachvili, dit Staline, s’éteint Le 5 mars 1953, à 21 h 50, dans sa datcha de Kountsevo, non loin de Moscou. Il a soixante-quatorze ans. Quelques jours auparavant, il a été terrassé par une hémorragie cérébrale. Laissé sans soin pendant plus de vingt-quatre heures, il a agonisé, sans retrouver l’usage de la parole, sous les yeux d’une poignée de dignitaires du régime.
Suite et source : http://www.humanite.fr/516460

Sans négliger une petite revue de presse internationale...^_^

Meister der Schuld

Stalins Sowjetunion war Siegermacht und Diktatur zugleich, nach außen stark, im Inneren zerrüttet. 60 Jahre nach Stalins Tod hat sich Russland noch nicht erholt - die Aufarbeitung fehlt, doch das Trauma ist sichtbar.

5. März 1953 - Josef Stalin stirbt bei Moskau: "Der Stählerne"

Im Alter wird Josef Stalin immer paranoider. Der Vorsitzende des Ministerrates der Sowjetunion und Generalsekretär der Kommunistischen Partei sieht überall Feinde. "In den letzten Monaten seines Lebens hat er nicht einmal seinen Ärzten getraut", erinnert sich Pjotr Lasgatschow, ehemaliger stellvertretender Kommandant der Wachmannschaft Stalins. "Ein Offizier musste Medikamente in einer Dorfapotheke kaufen, wo niemand ahnen konnte, für wen sie bestimmt waren."

Stalin anniversary: Georgian supporters leap to defence

Sixty years after Joseph Stalin's death, attitudes towards the former Soviet leader in his homeland Georgia are dividing society.

Stalin sigue contaminando a Rusia 60 años después de su muerte
Junto al reconocimiento oficial de la violencia estalinista, persisten la tolerancia y el aprovechamiento político de la figura del dictador
Leer mas :

Russia, 60 anni fa moriva Stalin: il ricordo tra critiche e celebrazioni

Stalin: la memoria divisa a 60 anni dalla morte

Dal nostro inviato
GORI_ Tornare a Stalin per superarlo, seppellirlo finalmente una volta per tutte. E’ a dir poco schizofrenico il rapporto dei georgiani con il loro “piccolo padre”, tanto famoso quanto ingombrante. Simbolo imbarazzante di un passato che tanti vorrebbero morto e sepolto, ma che in realtà non passa affatto. Anzi, torna adesso a rinfocolare le polemiche sull’onda del progetto, in occasione dei 60 anni della sua morte, di riportare in pubblico quella sua massiccia statua in bronzo alta quasi sette metri che tre anni or sono fu rimossa dal centro di Gori, la sua città natale, per erigerla questa volta proprio di fronte al museo a lui dedicato.
 
Merci Joël !
A. Cuvelier, http://saintremi.com/

Histoire: au coeur du Shin Beth


Chers élèves, chers lecteurs,
Ce soir, Arte vous propose un reportage consacré aux services secrets israéliens, le "Shin Beth". Nous vous conseillons de vous y attarder, afin d'enrichir vos connaissances vis-à-vis des relations israélo-arabo-palestiniennes de 1948 à nos jours, en lien donc avec vos programmes d'Histoire au concours d'entrée en IEP.
"Chacun à leur tour, ils racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste en Israël et de gestion désastreuse de la question palestinienne. Un flot d’aveux précis, circonstanciés, d’une remarquable liberté et d’une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin Beth, l’équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis la Guerre des six jours en 1967, dont la victoire vaut à l’État hébreu d’occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques n’ont jamais vraiment cherché à construire la paix. Une succession d’erreurs qu’inaugurent les mots d'arabe approximatif avec lequel de jeunes réservistes s’adressent aux populations des nouveaux territoires occupés, leur annonçant qu’ils viennent les "castrer", au lieu de les "recenser"."

Le Monde décrypte ci-contre le documentaire en question: 

Ces sentinelles perplexes d'Israël

Ce qui l'a frappé, en se revoyant dans The Gatekeepers ("les gardiens"), c'est son visage fatigué. Comme si les images révélaient une lassitude que les mots ne suffisaient plus à décrire. Entre 1996 et 2000, Ami Ayalon était le patron de la sécurité intérieure de l’État d'Israël, le Shin Beth, dont la principale mission est de protéger le pays contre le terrorisme. La force du documentaire de Dror Moreh, qui sera diffusé sur Arte le 5 mars, est de faire parler six ex-patrons du Shin Beth. Sorti en salles aux États-Unis et nommé aux Oscars, le film a pour toile de fond une question complexe : comment faire vivre une démocratie dans un pays en guerre permanente ?
Ami Ayalon, en revanche, n'est pas surpris par les phrases qu'il prononce dans le film. "J'ai déjà tout raconté ailleurs. On connaît mes positions en faveur de la paix à travers mes chronioques dans la presse. Il me semble même que c'est après l'un de mes points de vue dans un journal que l'ancien premier ministre, Ariel Sharon, a décidé d'évacuer Gaza."

Bon documentaire
A. Cuvelier, http://saintremi.com/