vendredi 28 mars 2014

Culture/IEP: Banksy voile la petite fille au ballon rouge



<i>La petite fille au ballon rouge</i> porte le voile pour #WithSyriaChers élèves, chers lecteurs, voici un article sur le graffeur Banksy qui pourrait vous servir d'exemple dans votre travail sur le thème de la culture:

#WithSyria : Banksy voile la petite fille au ballon rouge

Le graffeur le plus célèbre du monde s'illustre une nouvelle fois en tant que défenseur des droits de l'homme. Il soutient les victimes syriennes en créant une grande campagne aux côtés d'ONG telles qu'Amnesty International.
 
A. Cuvelier, http://saintremi.com/    
PS : Merci à Lucie et Julia de nous avoir mis sur la piste de Banksy

Pourquoi les riches ont-ils gagné?

Chers élèves, chers lecteurs,
Petite pause dans votre intense préparation au concours commun : Voici une des nombreuses chroniques d'Amid Faljaoui, directeur des magazines francophones de Roularta, décryptant l'actualité économique sur les ondes de la radio belge.
Bonne lecture et bonne écoute

« Pourquoi les riches ont-ils gagné ? »

jeudi 27 mars 2014 à 07h31
Le dernier livre de Jean-Louis Servan Schreiber a le mérite d’avoir un titre choc en phase avec la période actuelle. Son titre est simple : « pourquoi les riches ont gagné ? », et son auteur, n’est pas un marxiste, ni un coupeur de têtes, il a même plutôt très bien réussi financièrement. Mais mieux que d’autres, Jean-Louis Servan Schreiber a compris que l’une des séquelles de cette crise qui dure depuis 6 ans maintenant aura été de creuser encore plus les inégalités.
Au journaliste belge qui l’avait interviewé, il y a quelques semaines, je me souviens qu’il avait démarré l’interview en lui expliquant que s’il avait intitulé son livre le « retour des inégalités », ce même journaliste ne se serait sans doute pas déplacé. Alors qu’avec un titre choc, comme « pourquoi les riches ont gagné ? », Jean-Louis Servan Schreiber était certain d’attirer l’attention !
Et il a eu raison de le faire sous cet angle ! Au-delà du titre de son livre, il a raison, les inégalités augmentent partout. La meilleure preuve de cette montée des inégalités vient d’en être donnée par le dernier classement des fortunes mondiales établi par le magazine américain Forbes. On y découvre que les 66 personnes les plus riches de la planète ont autant d’argent que les 3 milliards et demi d'habitants les plus pauvres.
Vous aviez bien entendu, 66 personnes seulement ont autant d’argent que 3 milliards et demi d’êtres humains. Même si on n’est pas de gauche, c’est un chiffre qui doit choquer et nous alerter. Si je parle de gauche, c’est à dessein, car aujourd’hui, de nombreux économistes catalogués comme libéraux s’inquiètent de cette montée des inégalités. A la limite, ce n’est même pas par altruisme, mais parce qu’ils savent que ce genre de situation est intenable à terme.
D’abord, parce que des inégalités trop fortes portent en elles les germes d’une éventuelle révolution sociale. L’histoire montre que quand les riches sont atteints de surdité, les pauvres finissent par se faire entendre de manière sanglante. Ensuite, parce que si la classe moyenne se délite, se décompose jour après jour, ce n’est pas bon pour l’économie, car n’importe quel économiste vous le dira, ce ne sont pas les riches qui font tourner l’économie mais l’immense classe moyenne.
Même des pays comme la Grande-Bretagne ou les États-Unis qui sont des pays ultra-libéraux selon certains critères, même ces deux pays-là sont en train de se poser des questions sur cette montée des inégalités. Mais attention : pas parce que leurs dirigeants sont devenus subitement socialistes, mais parce que réduire les inégalités est devenu le moyen « à la mode » pour tenter de relancer la croissance.
A. Cuvelier, http://saintremi.com/    

lundi 24 mars 2014

Culture/IEP: «Culture, le grand silence politique ?»

Chers élèves, chers lecteurs,
En juin 2013, en débat d'ouverture de son Forum lillois, Libération« proposait de rassembler ses invités autour de la question «Culture, le grand silence politique ?» Une histoire de séduction, de haine et de dépendance. De fait..., à lire sur le site de Libération :

Culture et politique : «Je t'aime moi non plus»

«Les acteurs culturels ont besoin du politique, mais le politique a aussi besoin de la culture». A entendre Richard Miller, ancien ministre wallon des Arts et sénateur de communauté, politique et culture font plutôt bon ménage. Pourtant, entre les deux, le dialogue n’est pas toujours simple. En témoigne le débat du Forum de l’Eurométropole à Lille, Culture, le grand silence politique?, auquel il participait, entouré de Elaine Ayotte, membre du comité exécutif de la ville de Montréal, responsable de la culture, du patrimoine et du design et Joachim Lafosse, réalisateur et scénariste. De l’artiste aux pouvoirs publics, les mots, les univers, les valeurs divergent. Et les visions peinent à se croiser.
Ex : «Capitale européenne de la culture» et après ?: http://www.liberation.fr/evenements-libe/2013/06/30/capitale-europeenne-de-la-culture-et-apres_914775
Eurométropole : la culture déplace les foules ?: http://www.liberation.fr/evenements-libe/2013/06/30/eurometropole-la-culture-deplace-les-foules_914765

Bonne lecture
A. Cuvelier, http://saintremi.com/    

Travail/IEP: Les "petits boulots" étudiants

Chers élèves, chers lecteurs,
Nous sommes de retour après un long silence...
Aujourd'hui, nous vous conseillons de lire ou d'écouter « L'essai et la revue du jour » sur France culture consacrée aux « Étudiants et leurs « petits boulots » ». Vous y trouverez un exemple pour illustrer votre réflexion sur le thème du Travail :
Les emplois étudiants sont-ils, comme on l’entend souvent, une expérience professionnelle formatrice et une initiation aux réalités du monde du travail, ou au contraire une entrave aux études, un apprentissage précoce de la précarité et le reflet des inégalités sociales dans le monde étudiant ? Dans son enquête quantitative et qualitative, Vanessa Pinto semble répondre : « les deux à la fois ». S’il est vrai que certains emplois peuvent constituer un espace de socialisation professionnelle, qu’ils permettent aux étudiants de découvrir la valeur de leurs ressources et de leurs titres ou d’élargir l’espace des possibles, les nombreux entretiens qu’elle a menés dans la partie ethnographique de son enquête montrent que pour une bonne partie d’entre eux, notamment lorsque l’activité n’a que peu de rapport avec la nature des études, comme dans la restauration rapide, la double occupation induit des effets d’« incohérence statutaire, caractérisée par des difficultés d’organisation et des problèmes de définition de soi ». C’est ainsi que sont engendrées ou renforcées les inégalités au sein de la jeunesse étudiante, en particulier dans le rapport au temps et à l’avenir.
Idem pour le thème de la culture avec cet exemple de la culture populaire : « Columbo : la lutte des classes ce soir à la télé » :
Les enquêtes du lieutenant Columbo à la lumière de Bourdieu et de quelques autres, c’est le réjouissant pari de Lilian Mathieu qui fait de l’inénarrable inspecteur un avatar de la lutte des classes. Evoluant dans un monde de gens extrêmement riches qui cumulent toute sorte de capitaux symboliques, il apparaît toujours décalé, voire déplacé jusqu’au moment où le dénouement de l’intrigue produit un renversement de la domination qui a toutes les apparences d’une revanche de classe. Pour analyser la mise en scène de ce décalage constant qui fait tout le sel des interactions entre Columbo et ses interlocuteurs, riches, puissants, cultivés, souvent célèbres, séduisants et à tout le moins élégants, l’auteur mobilise la notion de « styles de vie » développée par Bourdieu dans La Distinction.
Bonne lecture
A. Cuvelier, http://saintremi.com/