Chers élèves, chers
lecteurs,
Une fois de plus, un des
chroniqueurs libéraux de France culture, Brice Couturier, nous aura
permis de dénicher un article de qualité. Voici en effet l'analyse
de la politique européenne de l'Allemagne sous la loupe de l'ancien
ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer, analyse
qui n'est pas sans rappeler que, même en Allemagne, la politique
d'austérité ne provoque pas l'unanimité. Nous vous invitons
d'abord à parcourir les premières lignes de la chronique de M.
Couturier, avant de retrouver M. Fischer dans le texte (ainsi que les
versions anglaise et espagnole, soit deux des trois autres langues du
concours d'entrée en IEP) :
L'avertissement de Joschka Fischer
« Les interventions de l’ancien ministre
Vert des affaires étrangères allemand ne sont jamais à prendre à
la légère. En pleine polémique entre le PS et la CDU, Joschka
Fischer intervient dans le débat européen, avec un article
important, publié sur le site Project Syndicate. Notre Union
européenne est en cours de désintégration, avertit Fischer. Par
manque de leadership, par incompétence, par pusillanimité. Il
critique la théorie allemande dite de « l’amour vache »,
selon laquelle la meilleure façon de sauver les États du Sud de leur
propension au laxisme, serait de leur imposer un rapide et douloureux
retour à l’équilibre budgétaire. Le mixte d’austérité
budgétaire et de réformes de structure qui a permis le redressement
de l’Allemagne est en train de s’avérer fatal aux Sudistes. Il
provoque un chômage de masse qui peut déboucher sur l’élection
de pouvoirs populistes et europhobes. L’Allemagne, sous la conduite
d’Angela Merkel, au lieu de se résigner à devenir pleinement
européenne, tente d’imposer aux autres une « Europe
allemande » dont ils ne veulent pas. Aujourd’hui, conclut
Joschka Fischer, l’Union européenne est à la croisée des
chemins. Ou nous acceptons les transferts massifs de souveraineté et
les transferts financiers qu’exigent l’union bancaire, l’union
fiscale et l’union. Mais l’Allemagne – et la France –
peuvent-elles l’accepter ? »
Suite et source :
http://www.franceculture.fr/emission-l-hebdo-des-idees-l-avertissement-de-joschka-fischer-2013-05-03
Die Erosion Europas
Noch vor wenigen Wochen
schien das Schlimmste der Finanzkrise in Europa überstanden zu sein
und wieder Ruhe einzukehren. Dieser Schein sollte sich aber binnen
kurzer Zeit als ein gründlicher Irrtum erweisen. Schon ein kleineres
Problem wie Zypern genügte, verbunden mit einer kaum für möglich
gehaltenen Unfähigkeit der entscheidenden Akteure in EU, ECB und
IMF, um aus einer Mücke erneut einen Krisenelephanten entstehen zu
lassen.
Weiter lesen :
http://www.project-syndicate.org/commentary/the-european-union-s-crumbling-foundations-by-joschka-fischer/german
The Erosion of Europe
Just weeks ago, the worst
of the financial crisis in Europe seemed to be over. Stability seemed
to be returning. But appearances proved to be deceptive. A minor
problem (at least in scale) like Cyprus, when combined with an almost
unbelievable degree of incompetence among the “troika” (the
European Commission, the European Central Bank, and the International
Monetary Fund), was enough to turn a molehill into a mountainous
crisis.
Read more :
http://www.project-syndicate.org/commentary/the-european-union-s-crumbling-foundations-by-joschka-fischer
Peligra la unidad europea
Hace pocas semanas,
parecía que lo peor de la crisis financiera europea había quedado
atrás y que se avecinaba un retorno de la estabilidad. Pero las
apariencias engañaron. Un problema que (al menos en términos
relativos) podría haber sido menor, el de Chipre, se combinó con un
grado de incompetencia casi increíble de parte de la “troika”
(la Comisión Europea, el Banco Central Europeo y el Fondo Monetario
Internacional) y se convirtió en una crisis de grandes proporciones.
Il n'y a malheureusement
pas la version italienne.
A. Cuvelier,
http://saintremi.com/