Chers élèves, chers lecteurs,
Ce soir, Arte vous propose un reportage consacré aux services secrets israéliens, le "Shin Beth". Nous vous conseillons de vous y attarder, afin d'enrichir vos connaissances vis-à-vis des relations israélo-arabo-palestiniennes de 1948 à nos jours, en lien donc avec vos programmes d'Histoire au concours d'entrée en IEP.
"Chacun à leur tour, ils
racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste
en Israël et de gestion désastreuse de la question palestinienne.
Un flot d’aveux précis, circonstanciés, d’une remarquable
liberté et d’une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin
Beth, l’équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis
la Guerre des six jours en 1967, dont la victoire vaut à l’État
hébreu d’occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un
million de Palestiniens, les responsables politiques n’ont jamais
vraiment cherché à construire la paix. Une succession d’erreurs
qu’inaugurent les mots d'arabe approximatif avec lequel de jeunes
réservistes s’adressent aux populations des nouveaux territoires
occupés, leur annonçant qu’ils viennent les "castrer",
au lieu de les "recenser"."
Le Monde décrypte ci-contre le documentaire en question:
Ces sentinelles perplexes d'Israël
Ce qui l'a frappé, en se revoyant dans The
Gatekeepers ("les gardiens"), c'est son visage
fatigué. Comme si les images révélaient une lassitude que les mots
ne suffisaient plus à décrire. Entre 1996 et 2000, Ami
Ayalon était le patron de la sécurité intérieure de l’État
d'Israël, le Shin Beth,
dont la principale mission est de protéger le pays contre le
terrorisme. La force du documentaire de Dror Moreh, qui sera diffusé
sur Arte le 5 mars, est de faire parler six ex-patrons du Shin Beth.
Sorti en salles aux États-Unis et nommé aux Oscars, le film a pour
toile de fond une question complexe : comment faire vivre une
démocratie dans un pays en guerre permanente ?
Ami Ayalon, en revanche, n'est pas surpris par les phrases qu'il
prononce dans le film. "J'ai déjà tout raconté ailleurs.
On connaît mes positions en faveur de la paix à travers mes
chronioques dans la presse. Il me semble même que c'est après l'un
de mes points de vue dans un journal que l'ancien premier ministre,
Ariel
Sharon, a décidé d'évacuer Gaza."
Suite et source :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/28/ces-sentinelles-perplexes-d-israel_1840757_3246.html
Bon documentaire
A. Cuvelier, http://saintremi.com/