Voici une personnalité surprenante en ce contexte si sombre pour une grande partie du peuple syrien:
Raya Zienaldeen, une Syrienne bien armée
Cette jeune femme de 24 ans se prépare dans l'anonymat
pour les Jeux olympiques de Londres. Sa spécialité : le tir à la
carabine. Une discipline étonnante dans un pays où posséder une arme
évoque la guerre civile plus que le sport.
WHEN Raya Zienaldeen squeezes the trigger of her Walther
air rifle in nine weeks' time, her mind will be a long way from the
horrors that took place near her family home in Syria.
Lorsque la belle Raya Zienaldeen
appuiera sur la gâchette de sa carabine à air comprimé Walther, dans neuf
semaines, son esprit sera bien loin des horreurs qui ont eu lieu non loin de sa
maison familiale, en Syrie.
En juillet, Raya, âgée de 24 ans,
s'envolera pour Londres, où elle participera aux Jeux Olympiques dans une
discipline que son père lui a présentée lorsqu'elle était adolescente. Elle se prépare mentalement à la
compétition chez ses parents, dans la ville tranquille de Sueda (près de la
frontière jordanienne), à vingt minutes seulement du berceau de la révolution
actuelle, qui menace désormais de renverser l'un des régimes les plus violents
au monde. C'est à Deraa, en mars 2011, que les
Syriens sont descendus dans la rue pour la première fois pour s'opposer au
régime du président Assad, dont la famille gouverne la Syrie depuis des
décennies. Ces manifestations ont engendré le soulèvement le plus sanglant du
printemps arabe lorsque le régime en place a entrepris d'écraser la rébellion.
Actuellement, Deraa est sous le contrôle des rebelles. La charmante ville d'où est
originaire Raya Zienaldeen, avec ses rues bordées d'arbres et de mimosas, est,
elle, encore sous la domination d'Assad.
Source et suite:
Olympic Games hopes rise from Syrian killing zone
Zienaldeen, 24, is preparing to fly to London in
July to compete for an Olympic medal in the sport her father taught
her when she was a teenager.
She is preparing mentally at the home of her parents
in the sleepy town of Sueda, near the Jordanian border, a 20-minute
drive from the birthplace of a revolution that now threatens to
topple the Assad regime.
She said she would not dare to travel with one of
her two guns to Damascus, from where she will fly to London.
"It is to avoid any kind of misunderstanding in
case I get stopped. It would be difficult to convince someone that
this is just a gun from a gun club."
In Asia and Arab states, Zienaldeen is ranked No 1.
A.
Cuvelier, http://www.saintremi.com/