Chers
élèves, chers lecteurs,
Afin
d'aborder intelligemment les nouveaux thème du concours commun d'entrée en IEP,
votre première démarche doit consister en une définition des mots
« SCIENCE » et « JUSTICE ». Voici quelques
orientations :
Denis Salas,
Les 100 mots de la justice, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 2011
Qu’est-ce
que la justice ? Comment la penser, comment la rendre ? Face à des questions
aussi essentielles, un retour sur l’expérience de la chose judiciaire est sans
doute la meilleure des réponses. C’est en effet souvent à partir d’une simple
histoire, d’un mot, voire d’une anecdote, qu’on saisit le sens d’une
institution, l’esprit d’une profession, le génie des lieux où elle s’exerce,
bref une certaine « culture de la justice ». D’« Avocat » à « Vérité », du «
Délibéré » au « Serment » en passant par l’« Habeas corpus », Denis Salas
dresse un portrait sensible de la justice, de la manière dont elle se rend
chaque jour, des institutions qui la composent et la font vivre. Il montre
ainsi la place qu’elle occupe dans notre société, d’hier à aujourd’hui,
dépositaire d’une histoire millénaire et ouverte aux défis d’un monde
globalisé.
Qui est
Denis Salas ?
Pensez à consulter les articles de Wikipedia:
Justice: http://fr.wikipedia.org/wiki/Justice
Dont voici
l'introduction :
La justice est un
principe
philosophique, juridique et moral
fondamental en vertu duquel les actions humaines doivent être
sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard
du droit, de la
morale et autres
sources prescriptives de comportements. Quoique la justice soit un
principe à portée universelle, le juste apparaît pouvoir varier en
fonction de facteurs culturels. La justice est un idéal souvent jugé
fondamental pour la vie
sociale et la civilisation.
En tant qu’institution, sans lien nécessaire avec la notion, elle
est jugée fondamentale pour faire respecter les lois de l’autorité
en place, légitime ou pas.
Science : http://fr.wikipedia.org/wiki/Science
En voici un
extrait : La science (latin scientia, « connaissance »)
est, d'après le dictionnaire Le Robert, « Ce que l'on
sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai
au sens large. L'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle,
caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations
objectives vérifiables [sens restreint] »1.
La volonté
de la communauté scientifique, garante des sciences,
est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de
méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. Quant aux
« méthodes scientifiques » et aux « valeurs
scientifiques », elles sont à la fois le produit et l'outil de production
de ces connaissances et se caractérisent par leur but, qui consiste à permettre
de comprendre et d'expliquer le monde et ses phénomènes de la manière la plus
élémentaire possible — c'est-à-dire de produire des connaissances se
rapprochant le plus possible des faits observables. À la différence des dogmes,
qui prétendent également dire le vrai, la science est ouverte à la critique et
les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes
à la révision[réf. nécessaire]. De plus, les sciences ont
pour but de comprendre les phénomènes, et d'en tirer des prévisions justes et
des applications fonctionnelles ; leurs résultats sont sans cesse confrontés
à la réalité. Ces connaissances sont à la base de nombreux développements
techniques ayant de forts impacts sur la société.
La science est historiquement liée à la philosophie.
Dominique Lecourt écrit ainsi qu'il existe
« un lien constitutif [unissant] aux sciences ce mode particulier de
penser qu'est la philosophie. C'est bien en effet parce que quelques penseurs
en Ionie
dès le VIIe siècle av. J.-C. eurent l'idée que l'on
pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles qu'ont été
produites les premières connaissances scientifiques »2. Dominique Lecourt explique ainsi que les premiers
philosophes ont été amenés à faire de la science (sans que les deux ne soient
confondues).
La science se compose d'un ensemble de disciplines particulières dont
chacune porte sur un domaine particulier du savoir scientifique. Il s'agit par
exemple des mathématiques3, de la chimie, de la physique,
de la biologie,
de la mécanique, de l'optique,
de la pharmacie,
de l'astronomie,
de l'archéologie, de l'économie,
de la sociologie, etc. Cette catégorisation n'est ni fixe, ni
unique, et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en
sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune
de ces disciplines constitue une science particulière.
A suivre...
A. Cuvelier