lundi 28 novembre 2011

Durban versus UE des 6?


Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Planete/La-lente-marche-vers-un-accord-sur-le-climat-reprend-a-Durban-_EG_-2011-11-27-740806

Chers élèves,

En ce lundi 28 novembre 2011 s'ouvre à Durban (Afrique du Sud) la 7e conférence annuelle de l'ONU sur le climat. L'avenir du protocole de Kyoto, seul traité international imposant des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés. Or en cette période de crise économique (depuis 2008), l'enjeu environnemental semble est franchement la 5ème roue du carrosse. Pourtant, bien que les climatosceptiques soient particulièrement de retour, les données illustrant les effets du réchauffement climatique sont visibles. Il est intéressant de voir qu'un relatif rapprochement avec le thème « les religions » (l'écologie, une « nouvelle » religion???) soit mis en avant par certains...(Voir à ce sujet le très [trop ?] désabusé Pascal Bruckner : Voici une mise en bouche subjective du magazine L'Express : « C'est, d'abord, un livre drôle, tant le bêtisier des ultras de l'écologie est digne de Bouvard et Pécuchet. C'est, ensuite, un livre impitoyable, parce que les prophètes de malheur pèsent sur les décisions politiques et sur le moral des peuples. C'est, enfin, un livre salutaire, parce qu'on intoxique autant les cerveaux de nos enfants avec l'idéologie que leurs corps avec la pollution. Pamphlet au poing, bien aiguisé sur le silex du bon sens, Pascal Bruckner part en guerre contre les cassandres nuisibles dans Le Fanatisme de l'apocalypse (Grasset). Ses arguments sont frappants, son ton est ludique, le résultat est jouissif. Mais le but du philosophe n'est pas de rejoindre les rangs des climato-sceptiques, des accros au CO2 ni des thuriféraires de l'industrie. Il a moins écrit une critique de l'écologie qu'une critique dans l'écologie. Afin que pousse l'écologie de raison, dont dépend notre salut collectif, il faut éradiquer l'écologie de divagation. Bruckner désherbe ». Source : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/pascal-bruckner-les-verts-voudraient-passer-les-menottes-a-la-planete_1036807.html

Néanmoins, ces mots ne cherchent pas à vous influencer ni dans un sens, ni dans un autre : débrouillez-vous avec vos opinions, mais de notre côté, nous affirmons un désaccord certain avec une certaine forme de pensée unique, non que comme l'auteur, nous ne soyons conscients de certaines dérives de l'écologie politique, mais l'urgence est immédiate, donc il faut choisir.

D'ailleurs, en lien avec nos articles précédents sur la croissance démographique, vous trouverez ci-dessous un extrait de La Croix qui prolonge l'enjeu climatique avec l'enjeu agricole :

« Un quart des terres de la planète est aujourd’hui «hautement dégradé» , affirme l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), dans un rapport publié le 28 novembre. Des hauts plateaux d’Amérique centrale, détériorés par l’érosion, à l’Europe occidentale, touchée par la pollution des terres et des eaux, en passant par la savane d’Afrique de l’Ouest, menacée par la désertification, toute la planète est concernée, ajoute l’agence. »

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Un-quart-des-terres-de-la-planete-sont-degradees-_NG_-2011-11-28-741053

Voir également l'article du Monde « A quoi servent les conférences sur le climat ? » : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/28/a-quoi-servent-les-conferences-sur-le-climat_1610073_3244.html

Dont voici un extrait : La planète tient sa grand-messe climatique annuelle. A partir du lundi 28 novembre et jusqu'au 9 décembre, 193 Etats, plus ou moins vulnérables et pressés d'agir, sont réunis à Durban (Afrique du Sud) pour la 17e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Officiellement, l'ordre du jour est ambitieux : dessiner un avenir au protocole de Kyoto, traité juridique obligeant les pays développés à réduire leurs émissions de CO2, afin de limiter l'augmentation de la température mondiale à 2 °C d'ici à la fin du siècle. Mais nombre d'acteurs s'interrogent déjà sur la capacité à s'arrêter sur le principe d'un traité global contraignant. Car tous restent échaudés par l'échec du sommet de Copenhague, le manque d'ambition et de volonté politiques et la crise de la dette qui occulte les préoccupations climatiques.

  • Comment les sommets sur le climat ont-ils été créés ?

Dans les années 1980, le monde prend conscience de l'urgence à lutter contre le changement climatique. Des scientifiques, comme les Français Jean Jouzel ou Claude Lorius, mettent en lumière, en analysant les glaces de l'Antarctique, l'existence d'une corrélation entre l'augmentation de la concentration de CO2 d'origine anthropique et le réchauffement de la planète. Puis, en 1990, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui vient de voir le jour, produit son premier rapport, établissant les répercussions du changement climatique sur l'environnement, l'économie et la société.

Immédiatement, l'ONU convoque un sommet de la Terre à Rio en 1992. C'est la grande époque du climat : les Etats ratifient une Convention-cadre sur les changements climatiques, avec pour objectif de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, adoptent un agenda d'actions à mener au 21e siècle (Agenda 21), et le rendez-vous est pris, chaque année, de tenir une conférence des Parties à la Convention sur le climat (COP en anglais), ce qui va devenir le grand rendez-vous de l'ONU en faveur du climat.

"Les Nations unies sont apparues comme le cadre naturel pour agir, car elles seules peuvent produire du droit international, explique Pierre Radanne, expert des politiques énergétiques de lutte face au changement climatique. Par ailleurs, le climat étant un bien international, tous les pays doivent être concernés par les négociations et pas seulement une poignée, comme l'induit le G20."

Bref, chers élèves, heureusement, le tandem Sarkozy-Merkel veille sur l'UE : Paris et Berlin envisageraient de renforcer le Pacte de stabilité dans les six pays les plus solides de la zone euro pour retrouver la confiance des marchés. Ils pourraient avoir accès à des euro-obligations d'élite.

Source : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/merkel-et-sarkozy-pour-un-club-des-super-europeens_272483.html

C'est bien, çà, pour renforcer la cohésion entre les 27 ! Ou pas ?

A suivre...

Bossez bien !

A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po. du lycée St Rémi, Roubaix, http://www.saintremi.com/