dimanche 30 janvier 2011

Bibliographie: L'Argent, les Frontières (à suivre)



Chers élèves,

Dans cet article d'aide à la préparation de votre bibiographie, certainement pas idéale, mais "des premiers soins" ou "bouée de sauvetage", façon de voir..., nous allons travailler sous la forme du "work in progress", comme disent les anglo-saxons. Donc, pensez à le relire régulièrement, car son contenu va évoluer dans les semaines à venir! (comme vous pouvez l'observer, nous reprenons à l'identique les propos de l'article précédent, car la démarche reste la même!).

D'une part, nous rappelons trois articles du blog consacrés au concours commun, notamment au thème des Frontières:
Puis pour aborder trois oeuvres "classiques":
- Alain Brunn, Bertrand Darbeau et alii, L'Argent, Paris, Flammarion, 2009. (ISBN-10: 2081220245, ISBN-13: 978-2081220249) Voir: http://www.hansen-love.com/ext/http://www.amazon.fr/LArgent-Concours-2009-2010-Brunn-Alain/dp/2081220245/ref=pd_sim_b_3


Sinon, vous trouverez les conseils bibliographiques d’Hansen-love : http://www.hansen-love.com/ext/http:/lewebpedagogique.com/prepa-sciences-po/
Comme toujours avec les deux bons blogs d’Hansen-love et d’Eric Cobast, c’est très (trop ?) ambitieux, de fait, certains élèves brillants, mais « stressés »(bref, trop sensibles quoi !), se font une « montagne », pensant devoir TOUT lire ! ERREUR : il faut aborder la bibliographie comme une boite à outil, pour reprendre Michel Foucault, donc les références sont à connaître, soit, mais à vous de choisir (Or, « choisir, c’est renoncer ! ») ce que vous allez lire et ficher, soit un à deux bon(s) manuel(s) par question, rarement plus, car vous avez le bac à réussir avec mention en même temps. Bêtement, comme il a déjà été écrit dans ce blog, travaillez en long, en large et en travers vos manuels de Philosophie et de SES (pour les L & S, il existe la caverne du…CDI !!!) pour vous faire une base, puis vous vous lancerez vers une des pistes suivantes :
Pour le thème sur l'Argent:
-A paraitre le 08/02/2011: L'argent concours sciences po.iep 2011 tout le theme en fiches -
Editeur : Ellipses Marketing
ISBN : 978-2-7298-6356-2
Prix indicatif : 19.00 €
- Michel Wieviorka (sous la direction de), L’argent, Les entretiens d’Auxerre, Editions Sciences humaines, 2010.
Pour le thème les Frontières:
-Idem: A paraitre le 08/02/2011: "Les frontières concours sciences PO.LEP 2011 dissertations sur le thème "
Editeur
: Ellipses Marketing
ISBN : 978-2-7298-6357-9

- Michel Foucher, L’obsession des frontières, Paris, Perrin, 2007.
Bref, que dire de plus si ce n'est: "A suivre..." ( et à relire d'ici quelques jours, quelques semaines: Si!si!)
Bon courage.
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.

vendredi 28 janvier 2011

Bibliographie suite



Chers élèves,

(Re)Voilà un vaste débat que les orientations bibliographiques pour bien se préparer au concours Sces Po (+ les épreuves de Culture générale des grandes écoles, etc.)!

Première régle: FAIRE EFFICACE !!!!! N'oubliez pas que depuis un an seulement, vous n'avez que l'année scolaire pour préparer ce concours: adieu veaux, vaches, euh...pardon... Adieu les deux mois de juillet-août (D'ailleurs, méfiez-vous des anciennes infos, sur les forums de discussion, de "tonton" qui a fait Sces Po il y a 20 ans... La réforme ne date que d'un an environ).

Puis vérifiez que vous avez lu et travaillé ce "vieil" article du blog: http://sciencepostremi.blogspot.com/2011/01/hobbes-et-lepreuve-dhistoire-en-iep.html

Enfin, rappelez-vous que vos outils doivent être le plus récent ou le moins vieux possible, notamment en Histoire (= que la date de la dernière édition ne remonte pas à Gutenberg ou que votre ouvrage de référence ait eu vent de la chute du Mur, du bourbier irakien, etc.)! Certaines disciplines, comme l'Histoire justement, sont très dynamiques, les débats intellectuels foissonnants, et donc certaines thèses ou grilles d'analyse vieillissent mal, TRES mal!
En théorie, un universitaire recherche une certaine neutralité, mais les familles de pensée structurent une partie de, voire tout, leurs travaux... et en définitive, c'est de bonne guerre! En effet, une fois que vous aurez pris l'habitude de décrypter le discours d'un intellectuel de droite, d'un de gauche, d'un libéral, d'un marxiste (ce sont des CITOYENS, quand même, que diable!), vous aurez la joie, l'extase de l'empoignade politique, ce qui donne beaucoup de sel à ces longues lectures préparatoires[1].

Bref, dans cet article d'aide à la préparation de votre bibiographie, certainement pas idéale, mais "des premiers soins" ou "bouée de sauvetage", façon de voir..., nous allons travailler sous la forme du "work in progress", comme disent les anglo-saxons. Donc, pensez à le relire régulièrement, car son contenu va évoluer dans les semaines à venir!

Pour l'Histoire, outre ce que l'on a déjà conseillé dans ce blog (voir plus haut ou plus bas, c'est selon), voici quelques INCONTOURNABLES, certes mais à lire en quelques mois (vous êtes mal, hein ^_^???):


- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire du XXème siècle, Tome 1, 1900-1945, la fin du monde européen, Paris, Hatier, 1998.
- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire du XXème siècle, Tome 2, 1945-1973, le monde entre guerre et paix, Paris, Hatier, 2005.
- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire du XXème siècle, Tome 3, de 1973 à nos jours : vers la mondialisation et le XXIe siècle, Paris, Hatier, 2005.
- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire du XXème siècle,Tome 4, Des années 1990 à nos jours : vers le monde nouveau du XXIe siècle, Paris, Hatier, 2010.
C'est un GRAND classique. Par contre, si vous n'avez encore rien lu, "gloups" et bon courage!
D'où une sorte de porte de sortie (de secours):
- Maurice Vaïsse, Les Relations internationales depuis 1945, Armand Colin, Coll. « Cursus », 1e éd., 1990, 192 pages ; 11e éd. mise à jour, coll. « U », 2008.
- Marc Nouschi, Le XXème siècle, Paris, Colin, 2007. (voir ce qu’en disait la revue en ligne « Persée » pour la première édition de 1995 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1996_num_61_3_4573_t1_0713_0000_2 ).
Les "pratiques", malgré les vieux discours: Meuh non, je travaille que les classiques, pas les fiches "toutes faites"... (mais bien sûr! Et vous ne dormez pas la nuit??? N'oubliez pas Sces Po, c'est parfois savoir "avoir l'air". Et nous disons cela sans une once de critique, mais simplement avec pragmatisme! Après, on connait les noms des classiques, afin de savoir les utiliser le cas écheant!!!)
- Benoit Pellistrandi & Hilaire Multon, L'histoire à l'examen d'entrée à Sciences-Po : Le XXe siècle, Paris, Sedes, 2007(ISBN : 2716650098).
- Jean-Claude Bibas, Histoire du XXème siècle en fiches, Paris, Ellipses, 2009 (ISBN : 2729842616). *

D'ailleurs, voyez ce que conseille le site de l'"Etudiant": http://www.letudiant.fr/etudes/iep/huit-livres-pour-preparer-sciences-po-12479.html
On tourne toujours autour des mêmes classiques.
Bon courage, et à très bientôt pour la suite.

A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.
*
PS: [1] Inutile ici de crier « au loup » et de nous faire un cours d’épistémologie, en remontant à la figure de proue de Max Weber, sur la nécessité de « l’historien qui ne juge pas » ou pour reprendre Lucien Febvre, « une Histoire qui sert est une Histoire serve ». En effet, notre propos s’inspire par exemple de Jean-Clément Martin, qui rappelle que l’historien doit combiner « son rôle scientifique – qui nécessite une entière liberté – et son rôle social – qui implique la responsabilité ». Pour lui la séparation nette entre juge et historien n’est pas radicale, le travail de l’historien a inévitablement une portée morale et idéologique qui fait que sa tâche « trouve là des résonances avec celles du juge » ; juges et historiens étant de ce point de vue impliqués dans la fabrication du lien social. (J.-Cl. Martin, « La démarche de l’historien face à la vérité judiciaire. Juges et historiens », Revue Droit et société, n°38, 1998 pour le passage en question, in C. Delcroix, F. Dosse & P. Garcia, Les courants historiques en France, XIX-XXèmes siècles, Paris, Gallimard, 2007, p.584)

Pour épistémologie, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pist%C3%A9mologie
Idem pour Max Weber :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Weber
Idem pour Lucien Febvre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Febvre
Idem pour Jean-Clément Martin :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Cl%C3%A9ment_Martin
PPS: Rappel des normes de présentation bibliographique
Ouvrage : (Nom, Prénom ou inversement… Ca dépend…)
- NOM, Prénom, Titre de l’ouvrage, lieu, éditeur, date, nombre de pages.

Ouvrage collectif :
- NOM, Prénom (dir.), Titre de l’ouvrage, lieu, éditeur, date, nombre de pages.

Chapitre d’un ouvrage collectif :
- NOM, Prénom, « Titre du chapitre », in NOM, Prénom (dir.), Titre de l’ouvrage, lieu, éditeur, date, nombre de pages, pages x-y.

Article d’une revue :
- NOM, Prénom, « Titre de l’article », in Nom de la revue, date, tome ou n°, pages x-y.

jeudi 27 janvier 2011

Rappel sur la méthode de la dissertation

Bonjour à toutes et à tous

Nous avons deux informations vous concernant:

Premièrement, cette semaine, vous n'avez qu'un seul et il a lieu ce vendredi en H4bis, sur le thème: La philosophie politique chez Hobbes (NB: vous pouvez préparer si vous le désirez, ce cours à l'aide de l'article: http://sciencepostremi.blogspot.com/2010/03/la-philosophie-politique-de-hobbes.html sur ce même blog).

Deuxièmement, vous retrouverez ci-dessous le schéma de la "STRUCTURE DU DEVELOPPEMENT DE LA DISSERTATION ET DU COMMENTAIRE", proposée par M. Rousselle, qui nous a très généreusement proposée de le "poster" sur le blog. Donc, un grand merci à votre professeur de lettres et de langues anciennes et "AU BOULOT!!!!!!!!!!!!!!!"


STRUCTURE DU DEVELOPPEMENT DE LA DISSERTATION ET DU COMMENTAIRE

I. IDEE DIRECTRICE DE LA I° PARTIE

UN premier PARAGRAPHE

A. I.P.P.1 (= idée du §)
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (=2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 (= 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion


UN second PARAGRAPHE

B. I.P.P.2
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (=2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)

b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 (= 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

UN troisième PARAGRAPHE

C. I.P.P.3
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 (3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

=1èrePARTIE

II. TRANSITION : RAPPEL I.D.I + ANNONCE IDEE DIRECTRICE DE LA II° PARTIE

UN premier PARAGRAPHE

A. I.P.P.1 (=idée du §)
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 (= 3° argument)
a) I.Ex.1 (=1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion


UN second PARAGRAPHE

B. I.P.P.2
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 ( 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

UN troisième PARAGRAPHE

C. I.P.P.3
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (=2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 ( 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

=2èmePARTIE

III. TRANSITION : RAPPEL I.D.I I+ ANNONCE IDEE DIRECTRICE DE LA III° PARTIE

UN premier PARAGRAPHE

A. I.P.P.1 (=idée du §)
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 (= 3° argument)
a) I.Ex.1 (=1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

UN second PARAGRAPHE

B. I.P.P.2
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 ( 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

UN troisième PARAGRAPHE

C. I.P.P.3
1) I.A.1 (1° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
2) I.A.2 (=2° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
3) I.A.3 ( 3° argument)
a) I.Ex.1 (1° exemple)
b) I.Ex.2 (2° exemple)
c) I.Ex.3 (3° exemple)
Phrase de conclusion

=3èmePARTIE

PS: La mise en page n'est pas aussi parfaite que sur le montage papier proposé par Mme Rousselle, mais cela est dû à un certain manque de souplesse de "blogger".
Donc, veuillez m'en excuser.
A. Cuvelier, pour Mme Rousselle.

dimanche 23 janvier 2011

L'Argent

Chers élèves,
Voici une approche, parmi d'autres, du thème sur l' « Argent »: sur France Culture ( http://www.franceculture.com/ ), l'excellente chronique de Julie Clarini, les « Idées claires » ( http://www.franceculture.com/emission-les-idees-claires.html ) a abordé ce thème a travers les « riches ». En voici la transcription complète (NB: Cette transcription est généreusement proposée par le site de France Culture, et non par nos modestes « services »).

Source: http://www.franceculture.com/emission-les-idees-claires-le-retour-d-une-societe-de-rentiers-2011-01-05.html
Le retour d'une société de rentiers ? 05.01.2011 - 07:35

"Ah, si au moins ils étaient généreux, nos riches ! Si au moins ils étaient comme les milliardaires américains qui donnent leur fortune aux institutions caritatives ! Mais non, en plus, chez nous, ils thésaurisent et transmettent à leurs enfants. Bref, ils en profitent !
Quand on y pense, cette déploration est étonnante, autrefois on disait, ils sont riches, il faut saisir et redistribuer, aujourd'hui on dit : « ils sont riches, et en plus, ils sont méchants ». S'il fallait montrer à quel point la morale a remplacé la politique, on aurait là l'exemple tout trouvé.
Mais beaucoup de choses ont changé (ce n'est pas la seule) entre hier et aujourd'hui : à l'époque des cheveux longs et des « pattes d'éph », l'existence des classes sociales était encore une évidence, et elles étaient « en lutte ». Aujourd'hui, la société française se vit comme une large classe moyenne, avec – en bas- cette frange d'exclus qui faut aider, et ces très riches en haut, là-haut, qui ne se soucient pas assez du bien commun et qu'il faut tenter de moraliser.
Vous avez remarqué (au passage) le succès de ce verbe « moraliser »: il faut moraliser, la politique, le capitalisme et maintenant les riches.
Cette disparition de la lutte des classes dans les esprits, c'est Luc Boltanski[1] qui la pointe ; Luc Boltanski, le frère de l'artiste Christian, et surtout l'une des plus grandes figures de la sociologie française ; cette idée se trouve dans un long entretien en ligne depuis hier sur le site La vie des idées.[2] J'en profite pour vous dire que La vie des idées est un site très riche et accessible sans abonnement que je vous encourage à aller visiter.
Luc Boltanski, pour revenir à lui, que dit-il ? Qu'à ses yeux l'un des phénomènes les plus marquants de l'époque, c'est la disparition de la coupure qui séparait le monde ouvrier de tout le reste ( le sociologue explique qu'au moment où il écrit son livre sur les cadres en 1982, cette frontière est encore très nette; on était ouvrier ou on ne l'était pas) ; aujourd'hui c'est une nouvelle coupure qui s'est installée, et elle sépare cette fois les « responsables » et pour dire vite, les riches, la partie haute de la société, de tous les autres.
Boltanski touche absolument juste : le sentiment est diffus, mais l'idée circule de plus en plus qu'il existe un petit groupe de privilégiés, qui se caractérisent par le fait qu'ils sont à l'abri de tous les remous de l'existence sociale ; qu'y compris une crise économique et financière comme nous venons de la vivre ne les touche pas ( petite paranthèse : l'industrie du luxe est un bon indicateur : elle se s'est jamais aussi bien portée que par ces temps difficiles.). Le reste de la population, quant à lui, pauvres et moins pauvres, se vit comme un tout plus ou moins homogène mais constamment menacé par le déclassement.
Malheureusement Luc Boltanski se contente d'observer ces nouvelles représentations et ne dit pas quelles pourraient en être les conséquences politiques.
Mais je peux vous assurer une chose : les « riches » sont une nouvelle préoccupation : c'en est même troublant. La revue Mouvements a sorti son dernier numéro sous le titre un peu provocateur Pour en finir avec les riches ( et les pauvres), le livre des Pinçon-Charlot Le Président des riches[3] est un best-seller ; sur le site de l'Observatoire des inégalités, l'universitaire Patrick Savidan[4] tient une chronique du retour amorcé des rentiers. Et ce n'est pas fini : le premier numéro de l'année 2011 du magazine Alternatives économiques[5] fait sa couverture sur « le retour des héritiers ».
C'est un comble, Marc, maintenant les riches font vendre ! vous allez me dire que c'est bien connu : les people font vendre et les people sont riches, mais là ils intéressent en tant que groupe pour la position qu'ils occupent. Et c'est nouveau.
Que penser de ce regain de curiosité ? Il conforte l'idée de l'existence -au moins dans les esprits- d'un groupe à part, d'une coterie qui ne partage pas le sort commun. Et dont on avait comme oublié l'existence. Car curieusement, on a longtemps tenu les riches hors-champ. La réflexion sur la pauvreté a été systématiquement découplée de celle qu'on pouvait mener sur la richesse.
Alors c'est peut-être cela qui est en train de changer. Dans les revues de gauche, on estime maintenant que sans verser dans un égalitarisme dogmatique, et jugé obsolète, on peut considérer, tout de même, qu’il appartient au débat démocratique de déterminer quel est l’écart de richesse et de revenus acceptable.
C'est même d'autant plus au programme que notre monde fleure bon le retour des rentiers. On en trouve confirmation dans le magazine Alternatives économiques : non seulement les inégalités de patrimoine ne cessent de croître, mais la part de l'héritage y est de plus en plus forte.
Or, si une richesse accumulée par le labeur et l'épargne peut nous paraître acceptable, il en va tout autrement de l'héritage tombé du ciel dont l'idée heurte nos valeurs méritocratiques.
Pourtant, les conclusions de la dernière étude du brillant économiste Thomas Piketty[6] sont formelles : en France aujourd'hui, la part de l'héritage après avoir fortement reculé, notamment juste après guerre, est repartie à la hausse : l'héritage pèse dans la France d'aujourd'hui – écoutez bien- aussi lourd que dans celle des années 20.
Tout indique que nous pourrions voir revenir une société d'héritiers.
L’affaire est grave, et pourtant rien ne bouge – du moins pour l'instant".
Bonne lecture.
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po

dimanche 16 janvier 2011

Conférence: Etudier à Sces Po







L'Initiation aux Sces Po et le BDI de St Rémi vous propose ce vendredi 21 janvier 2011 une conférence dont le thème sera:

« Sciences Po? Comment s'y préparer? Qu'y fait-on? Quelles perspectives d'embauche? »

Durant cette conférence, nous vous proposerons de rencontrer trois étudiants en IEP qui viendront témoigner de leurs expériences au sein de cette fameuse institution.


La conférence se déroulera en H8 et est ouverte aux élèves de Premières et de Terminales L-ES -S & STG motivés!!!; ceux-ci seront autorisés à ne pas suivre le cours de l'H8 en question.


Les élèves souhaitant participer à cette conférence sont priés de s'inscrire auprès de leurs responsables de pôle.

Rendez-vous le 21 janvier en H8 au 1er étage de la restauration scolaire.

A vendredi: L'équipe Sces Po et le BDI de St Rémi

jeudi 13 janvier 2011

Les Frontières(suite): une approche philosophique

Chers élèves,
Afin de prolonger votre réflexion sur la question des "Frontières", notre excellent collègue de Philosophie, M. Coillot, vous propose la démonstration suivante:

Note sur le cosmopolitisme

Le thème des frontières appelle quelques développements sur le cosmopolitisme. En effet, le terme « cosmopolite » des mots grecs « cosmos », le monde, et « polites » citoyen, qui signifie « citoyen du monde » pourrait laisser penser que le cosmopolitisme appelle une abolition des frontières pour que le monde ne devienne qu’un seul état, et qu’à l’unité spatiale du monde et à l’unité de l’espèce humaine corresponde l’unité d’un seul Etat (serait-ce d’ailleurs un Etat ?).Il semblerait alors possible de poser cette question : se vouloir cosmopolite, est-ce vouloir la disparition des frontières et des états ?
Les deux pensées qui ont thématisé ce concept de cosmopolitisme n’ont nullement envisagé une telle disparition. Il s’agit des stoïciens et de Kant. On essaiera de définir ce que peut signifier la notion de « citoyen du monde » s’il ne se définit pas par l’absence d’Etat.


Dans la pensée stoïcienne, le cosmopolitisme se fonde sur l’unité de l’espèce humaine : la raison (le « logos ») est présente chez tout homme, mais aussi dans le monde (le monde est intelligible, et il faut surtout comprendre que pour la pensée ancienne, il est source de sens, en ceci que la raison individuelle est un fragment de la « providence » ou de l’esprit du monde. « Le monde est un vivant unique, avec une seule âme et une seule substance » écrit Marc-Aurèle, Pensées, II, 40).
C’est parce qu’obéir à sa raison c’est aussi obéir à un ordre du monde considéré comme bon et nécessaire que les stoïciens ont développé le cosmopolitisme. En effet si tous les hommes obéissent à leur raison, ils obéissent à un principe qui les rassemble au lieu de les séparer, principe qui dépasse les lois de la cité. La Cité-état des Grecs.
« Si la pensée nous est commune, la raison qui fait de nous des êtres raisonnables, nous est aussi commune ; et s’il en est ainsi, la raison, qui ordonne ce qui est à faire ou non, nous est commune ; par conséquent la loi aussi est commune ; s’il en est ainsi, nous sommes des citoyens ; donc nous avons part à un gouvernement, et par conséquent le monde est comme une cité ; car à quel autre gouvernement commun pourrait-on dire que tout le genre humain a part ? » Marc-Aurèle, Pensées, IV, 4.
Le cosmopolitisme trouve donc son fondement dans la conception que ces penseurs antiques se faisaient de la nature et du monde. On pourra parler à leur propos d’un fondement plus naturel que politique ou juridique du cosmopolitisme, puisqu’il n’est pas fondé par l’idée de droit ou d’Etat.

Si le fondement est plus « naturel » que politique, l’usage du concept de cosmopolitisme est plus moral que politique. Dans la citation ci-dessus de l’empereur Marc-Aurèle, il ne faut pas lire un relativisme des coutumes, mais plutôt un renforcement de l’obligation à bien vivre, à vivre selon le monde. De même qu’il est –la plupart du temps- condamnable de s’exclure des lois de la cité, vivre de façon injuste, c’est s’exclure du monde. Et s’il ne peut y avoir de gouvernement commun à tous les hommes que celui de la raison, c’est par absence de toute autre règle qui pourrait s’imposer à l’ensemble des hommes. Si le monde est comme une cité, c’est à défaut d’une cité réelle qui puisse rassembler tous les hommes. L’idée de cosmopolitisme pour les stoïciens, ce n’est donc pas faire un état mondial, mais plutôt un argument supplémentaire pour agir selon les préceptes stoïciens, pour agir en respectant « le grand Tout » du monde. Il est à noter que si le stoïcisme a pu devenir la philosophie officielle de l’empire romain, l’empereur Marc-Aurèle ne décrit jamais dans ses Pensées le cosmopolitisme comme quelque chose que l’empire romain devrait réaliser, comme si l’extension de Rome devait devenir un Etat mondial se justifiant par lui. On ne trouve aucune vision de ce type dans les Pensées. Autrement dit, dans la pensée stoïcienne, le cosmopolitisme est un concept moral qui ne trouve aucune concrétisation que nous appellerions aujourd’hui politique.

Cependant cela ne minimise pas l’importance de ce thème : les stoïciens ont respecté les lois morales comme si elles venaient de la nature (et pour eux tel était le cas) dépassant la contingence des naissances et des coutumes. « Par nature, à ce que disait Ariston, il n’y a pas de patrie » Plutarque, De l’exil.

La seconde pensée du cosmopolitisme est celle du philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804). On la trouve dans trois œuvres, dont la première est tout à fait lisible par des élèves de terminale : Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique, Projet de paix perpétuelle, et enfin Doctrine du droit, § 60. L’ordre de ce concept est difficilement définissable, il semble être de nature à la fois juridique et politique, et il est pensé dans l’horizon de la morale.
Dans le premier ouvrage cité, Kant pose qu’une constitution civile parfaite (c’est-à-dire une constitution qui permette aux membres de l’Etat d’épanouir leurs dispositions humaines) intérieure est liée à l’établissement entre les Etats de relations réglées par le droit. Sans doute faut-il comprendre que le risque permanent de guerre amène les Etats à instrumentaliser leurs citoyens. Ces relations réglées par le droit seraient rendues possibles par une Société des Nations qui permettrait à tout Etat, même le plus petit, de se voir respecté, non en usant de la force ou de sa propre appréciation du droit mais de cette société.
On voit par là que le cosmopolitisme que propose la pensée kantienne n’est pas non plus la suppression des Etats. Au contraire la paix perpétuelle ne peut venir que d’accords entre Etats : il s’agit bien, dit Kant, d’une société des nations, et non d’un Etat des nations[1]. La paix n’est pas la condition de l’établissement des Etats, mais la création des Etats la condition de la paix. Il s’agit en fait d’établir des relations de droit dans le but d’éviter la guerre, qui est un mal moral incontestable. C’est donc dans l’horizon de la morale que Kant pense le cosmopolitisme, celui ayant en quelque sorte le statut d’une espérance. Il s’agirait de parvenir à une alliance de paix et non pas seulement à un contrat de paix. Celui-ci ne fait qu’entériner la fin d’une guerre quand celle-là vise à les empêcher toutes. Elle aura pour but d’assurer la liberté des Etats.

Kant ajoute à cela que le droit cosmopolitique doit se restreindre aux conditions de l’hospitalité. Tout étranger dans un Etat doit pouvoir bénéficier d’un droit de visite, et non d’un droit de résidence (on parlerait aujourd’hui d’installation), ce qui implique que l’étranger ne doit pas être considéré comme un ennemi.
A ces quelques lignes, qui s’en tiennent au plus près des textes de Kant, on pourra ajouter les deux grandes lignes d’interprétation. Une première ligne d’interprétation pourra dire que le républicanisme intérieur (Kant appelle république la forme que prend un gouvernement qui favorise la libre volonté publique) ne peut se développer qu’avec le cosmopolitisme, avec ce que l’on pourrait appeler un républicanisme extérieur. Reprenant les idées de Kant, on pourrait alors dire que ce cosmopolitisme se dirige vers une Cité universelle, et que les droits qu’elle pourrait créer ne seraient plus seulement des droits entre Etats, mais des lois d’un Etat cosmopolitique, garantissant des libertés individuelles. Assez éloignées des conclusions que le philosophe tire de ses propres pensées, cette ligne d’interprétation est assez controversée.
Une seconde ligne d’interprétation voit dans le cosmopolitisme kantien une sorte de conscience d’appartenance à un même monde. En cela le cosmopolitisme ne se définirait pas par le fait d’être apatride ou de n’appartenir à un aucun Etat, pas plus que par le fait d’être un voyageur universel ou privilégié qui ne sentirait pas la contrainte des lois et des coutumes, mais par la conscience que « l’atteinte au droit en un lieu l’est ressentie en tous[i] ». Dans Le conflit des facultés, Kant avait vu dans l’enthousiasme qui accueillait la révolution française en Europe une preuve de la disposition morale de l’humanité : être cosmopolite, ce serait se sentir et se savoir concerné par les événements du monde, par tous les progrès et toutes les apparitions de la liberté dans le monde.




[1] Projet de Paix perpétuelle, 2è section, 2è article définitif.
[i] Op cit, 3è article.
Y. Coillot, pour l'équipe Sces Po.
Bon courage pour votre préparation aux concours.
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PS: De la part de M. Cuvelier: "Et vous n'oublierez pas de remercier notre remarquable collègue pour cette excellente réflexion!!!!!"

lundi 3 janvier 2011

1ère piste bibliographique: l'épreuve d'Histoire en IEP (à suivre...)



Chers élèves,
Cette semaine vous seront proposés deux cours, jeudi et vendredi, en H4bis et en salle 1.

Pour jeudi, vous pouvez préparer si vous le désirez, ce cours à l'aide de l'article: http://sciencepostremi.blogspot.com/2010/03/la-philosophie-politique-de-hobbes.html sur ce même blog.

Concernant l'épreuve d'Histoire au concours commun, c'est idem: http://sciencepostremi.blogspot.com/2010/02/lhistoire-au-concours-commun.html

Néanmoins(dans cet ancien article), si nous insistons sur la nécessité de travailler votre manuel de Terminale, ainsi que ceux des autres éditions (Hors de question de faire de la pub! Nous vous rappelons qu'ils sont au CDI de votre cher lycée!), c'est pour poser une base simple et accessible, et somme toute solide.

CE QU'IL FAUT FAIRE:
De fait, vous les confrontez, et SURTOUT, vous y travaillez les bibliographies des grands personnages historiques, les lexiques de vocabulaire, etc. Vos fiches de révisions doivent systématiquement comporter ce type de références incontournables!!!

De plus, il est indispensable que vous réalisiez des résumés d'articles provenant du Dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle, sous la direction de Serge Cordellier, aux éditions La Découverte:
ou encore des 100 fiches d'Histoire du XXème siècle, chez Bréal:http://www.editions-breal.fr/fiche-100-fiches-d-histoire-du-xxe-siecle-1190.html.
Tous deux sont au CDI, d'où le fait du choix de ces deux ouvrages, qui en outre sont de qualités!

De même, vous devez IMPERATIVEMENT vous familiariser avec les publications de la Documentation française (http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ ), notamment la Documentation photographique, également présente au CDI: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/documentation-photographique/index.shtml


Vous en faites des fiches de révision dans l'objectif du concours (accessoirement, vous serez "gagnants" pour les épreuves d'Histoire au bac, qui reste, malgré tout, votre priorité!!! D'où la nécessité de travailler très régulièrement tout au long de l'année, n'est-ce pas?!!)
Ce qu'il est "assez" conseillé de faire:
Si vos économies vous le permettent, il existe des ouvrages édités "pour" le concours en IEP... Mais soyons honnêtes, si ces ouvrages sont de qualité, ils sont également un "business", d'où la publicité plus ou moins honteuse qui gravite autour de ceux-ci... (Tiens, cela nous fait penser à un des deux thèmes du concours commun... "l'Argent"!).
Nous vous en donnons quelques références, à vous de voir ce que vous voulez, et surtout ce que vous pouvez dépenser! (Pour les bourses modestes, ne paniquez pas, relisez les conseils liés au CDI de votre lycée ci-dessus!).

Surtout, dites-vous que c'est l'entraînement qui compte: lire, lire, lire, sans se mettre en situation de "plancher" ne sert généralement à rien! Pensez à retourner aux précédents articles(du blog), afin d'y trouver les outils pour organiser vos entraînements.
Nous ajoutons enfin que les orientations bibliographiques "classiques" pour la préparation du concours, c'est-à-dire, les orientations bibliographiques universitaires (ex.: S. Berstein & P. Milza (s.d.), Histoire du XXème siècle, tome 2(1945-1973), 3(1973-ans.1990) & 4(des ans.1990 à nos jours), Paris, Hatier, 1995, http://www.eleves.editions-hatier.fr/#/Ouvrages/4846689, celles-ci seront très prochainement l'objet d'un article sur notre blog. En attendant, "bossez" les bases!!!!!
Mais, car il y a toujours un "mais"... depuis la réforme du concours (=en juillet), les "vieux" réflexes et "classiques" sont moins valorisés= à lire: http://www.letudiant.fr/etudes/iep/sciences-po-paris-reforme-son-concours-les-nouvelles-regles-du-jeu-10928/epreuve-dordre-general-a-sciences-po-paris-une-bibliographie-officielle-14452.html

Avant de vous lancez à corps perdu dans les sujets d'annales de Sces Po des années précédentes, pensez à travailler vos bases, par exemple avec les sujets du bac:
En 2007, « La guerre froide » est tombée... « trop facile » nous diriez-vous?! Entraînez-vous, on en reparlera après.
Puis, vous attaquez des sujets ad hoc, ex.: Le processus d'Helsinki a-t-il facilité la sortie de la Guerre froide?
Le Tiers Monde depuis 1945
La France dans le monde de 1945 à nos jours
Le président de la République dans les institutions et la vie politique française depuis 1958
La question allemande de 1945 à 1991
La politique culturelle de la France de 1958 a nos jours
L'année 1979 dans le monde , Les pays industrialisés entre croissance et crises (1945-2008)
Les relations entre Européens et Américains de 1945 à nos jours
L’année 1956 dans le monde.
Etc.
Donc, beaucoup de votre travail sera monacal...
D'ailleurs, un « billet » du web pédagogique vous invite à découvrir l'expérience d'un étudiant de Sces Po Paris qui a préparé le concours seul (sauf qu'il a profité de l'époque où le concours était à la fin des vacances d'été... Désolé!): http://lewebpedagogique.com/sciencespo/2009/07/
A lire dans la foulée: http://lewebpedagogique.com/sciencespo/la-composition-dhistoire-au-concours/
Dernier point pour ces révisions: il faut travailler, ficher, résumer, etc., avec des cartes sous les yeux!!! (De plus, des cartes, c'est "pratique" pour bosser les "Frontières", n'est-ce pas?)
Donc, on s'équipe, on "s'arme": les manuels scolaires évoqués plus haut, internet:
Si vous pouvez vous offrir cette lecture "jouissive"(un peu orienté, mais cela ne fait pas de mal ;)
A suivre, donc...
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.
PS: Pour faire le bilan de ce début de XXIème siècle, consultez et écoutez (et prenez des notes!) de ces dossiers "spéciaux" sur France Culture: http://www.franceculture.com/2010-12-27-etat-du-monde.html
C'est "le pied" de se dire que de grandes figures intellectuelles viennent "jusqu'à vous" grâce à cette remarquable radio.
A la frontière entre les années 2010 et 2011, le monde semble basculer. Les grandes évolutions en cours ces dernières années manifestent pleinement leurs effets et l'on peut s'interroger sur leurs conséquences :
- Les Etats-Unis perdent-ils leur statut d'hyper-puissance ?
- L'Europe survivra-t-elle à la crise de l'Euro ?
- La Chine devient-elle la puissance dominante et comment se manifeste cette domination ?
- Entre-t-on dans un monde vraiment multipolaire ?
- Les nations s’effacent-elles dans la mondialisation ?
Telles sont les grandes questions qui alimentent la réflexion que nous vous proposons dans cette nouvelle série d’entretiens menés par Antoine Mercier, du 20 au 31 décembre, en deux temps :
- dans le journal de 12h30, dans une version courte
- et en ligne, dans la version originale.
Parmi ces figures intellectuelles, nous retrouverons le sinologue Cyrille Javary, l'économiste Jacques Sapir, la juriste Monique Chemillier-Gendreau, ... ou encore un de nos "chouchous":le politologue Emmanuel Todd
Que demande le peuple?