vendredi 31 décembre 2010

Meilleurs voeux pour 2011






Chers élèves, chers collègues, chers visiteurs,


Toute l'équipe de l'initiation aux Sces Po. du lycée St Rémi à Roubaix est heureuse de vous souhaiter tous ses voeux de bonheur et de réussite pour cette année 2011.


Pour bien démarrer cette nouvelle année, nous ne pouvons que rendre hommage à l'une des plus grandes personnalités de France, M. Stéphane Hessel (1), dont voici les voeux recueillis par Edwy Plenel et Sylvain Bourmeau de Médiapart: http://www.mediapart.fr/journal/international/301210/les-voeux-de-resistance-de-stephane-hessel (vous apprécierez la finesse et l'extrême justesse de son analyse. Notez également les références intellectuelles, présentes dans ce magnifique discours: Susan George et son beau livre Leurs crises, nos solutions, sur Edgar Morin et son dernier tome L'Ethique, sur Claude Alphandéry et ses propositions pour une économie sociale et solidaire )


Encore TOUS NOS VOEUX pour cette année 2011!!!
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.
(1) Voir également: http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Hessel
ou encore: http://www.telerama.fr/livre/resistons-a-l-indifference-avec-stephane-hessel,62826.php
PS: Pour ceux qui préfèrent l'écrit, voici le texte du discours:
"Mes chers compatriotes,
La première décennie de notre siècle s'achève aujourd'hui sur un échec. Un échec pénible pour la France ; un échec grave pour l'Europe ; un échec inquiétant pour la société mondiale.
Souvenez-vous des objectifs du millénaire pour le développement, proclamés en 2000 par la Conférence mondiale des Nations Unies. On se proposait de diviser par deux en quinze ans le nombre des pauvres dans le monde. A la même date, on entamait une nouvelle négociation pour mettre un terme au conflit vieux de trente ans du Proche Orient – les Palestiniens auraient droit à un Etat sous deux ans. Echec sur toute la ligne! Une plus équitable répartition entre tous des biens communs essentiels que sont l'eau, l'air la terre et la lumière? Elle a plutôt régressé, avec plus de très riches et plus de très très pauvres que jamais.
Les motifs d'indignation sont donc nombreux. Ce petit livre Indignez-vous! – qui a eu un extraordinaire succès auprès des parents, et plus encore de leurs enfants, auxquels il s'adresse –, c'est quelque chose qui me touche profondément. De quoi faut-il donc que ces jeunes s'indignent aujourd'hui? Je dirais d'abord de la complicité entre pouvoirs politiques et pouvoirs économiques et financiers. Ceux-ci bien organisés sur le plan mondial pour satisfaire la cupidité et l'avidité de quelques-uns de leurs dirigeants ; ceux-là divisés et incapables de s'entendre pour maîtriser l'économie au bénéfice des peuples, même s'ils ont à leur disposition la première organisation vraiment mondiale de l'histoire, ces Nations Unies auxquelles pourraient être confiées d'un commun accord l'autorité et les forces nécessaires pour porter remède à ce qui va mal.
Au moins nous reste-t-il une conquête démocratique essentielle, résultant de deux siècles de lutte citoyenne. Elle nous permet de revendiquer le droit de choisir pour nous diriger des femmes et des hommes ayant une vision claire et enthousiasmante de ce que la deuxième décennie qui s'ouvre demain peut et doit obtenir. Voilà la tâche que je propose à tous ceux qui m'écoutent. Qu'ils prennent appui sur les auteurs courageux qui se sont exprimés ces derniers mois, sur Susan George et son beau livre Leurs crises, nos solutions, sur Edgar Morin et son dernier tome L'Ethique, sur Claude Alphandéry et ses propositions pour une économie sociale et solidaire. Avec eux, nous savons ce qu'il est possible d'obtenir.
N'attendons pas. Résistons à un président dont les vœux ne sont plus crédibles.
Vivent les citoyens et les citoyennes qui savent résister!"
Source (identique à l'adresse plus haut: http://www.mediapart.fr/journal/international/301210/les-voeux-de-resistance-de-stephane-hessel)

lundi 27 décembre 2010

Eloge des frontières, Régis Debray


Chers élèves,

En ces vacances de Noël, nous espérons que vous travaillez très DUR!
Pour aborder(l'année avance très vite!!), mais surtout pour prolonger un des thèmes du concours commun(=les Frontières), voici la transcription intégrale d'une émission de France Culture proposant les grandes lignes de l'ouvrage du philosophe Régis Debray(1), "Eloge des frontières", publié chez Gallimard en 2010.
A vous de lire cette transcription qui pourra vous apporter quelques pistes de réflexion sur le thème en question.
Plus bas, vous retrouverez deux vidéos-interview de notre Régis Debray en question qui seront un complément agréable au jeune public que vous êtes.
Source: http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-3529961#reecoute-3529961
Emission de France Culture « Pas la peine de crier » du lundi au vendredi de 6h à 7h: http://www.franceculture.com/emission-pas-la-peine-de-crier.html
Chronique: L'Essai du jour par Philippe Petit du lundi au vendredi de 6h41 à 6h45
Eloge des frontières, par Régis Debray (Gallimard)
16.12.2010 - 06:42

Transcription:

Qui connait le dieu « Terminus », dieu romain, gardien des bornes et des limites?
Personne à part Régis Debray...
[...]Aujourd'hui, il est de bon ton de glorifier la transgression des frontières, le dépassement des limites, l'ouverture sur la mondialisation, la déterritorialisation. (Or,) Régis Debray nous invite à retracer les frontières.
La thèse est simple: plutôt que de dépasser les frontières à la fois matérielles et mentales, tentons de les penser, car à défaut de tracer des frontières, ce sont des murs qui sont érigés. La frontière n'est pas un mur, elle marque une limite, certes, mais seulement en tant qu'elle est franchissable, c'est un espace de régulation et de passages. Elle n'est pas un pont, car son rôle est de délimiter un intérieur d'un extérieur. Une frontière, comme une membrane, n'est ni ouverte ni fermée, mais ouverte et fermée à la fois. R.Debray nous rappelle quelques vérités oubliées: pas de culture sans clôture, pas de sacré sans enceinte, pas de vivant sans membrane, et cela est important. Sans frontière entre un intérieur et un extérieur, (il n'y a)ni culture, ni temple, ni vivant. Un être sans extérieur est un être sans intérieur.
- « Mais pouvoir circuler peut être une bonne chose, on peut aimer voyager, traverser les frontières et ne pas être un sans frontière obtus...? »(intervention de la présentatrice Marie Richeux)
Mais la réalité n'a pas la couleur de nos rêves: chiffres à l'appui = 27000 km de frontières nouvelles ont été tracées depuis 1991, 10000 autres de murs, de barrières et de clôtures sophistiquées sont programmés pour les prochaines années. Entre 2008 et 2010, 26 cas de graves conflits frontaliers ont été dénombrés. On exalte l'ouverture, tandis que l'industrie de la clôture électrifiée et vidéo surveillée augmente chaque année un peu plus, on exalte le village planétaire, l' « ubiquitaire » numérique, mais les États sont de plus en plus nombreux, les politiques de plus en plus provincialisées, et les villes de plus en plus ghettoisées, « ghetted communities », ou bidonvilles. Et la mer est elle-même territorialisée.
- « Quelle est la thèse de R.Debray? »
Reprenons le débat: Laurent Joffrin, dans Libération, soupçonne Debray de faire allégeance à Joseph de Maistre, qui ne connaissait pas d'Hommes mais seulement des Français, des Italiens, des Allemand. Donc J. de Maistre serait le premier anti-droit de l' « hommiste ». Et donc de vouloir rabattre l'homme sur sa culture d'origine.
Mais ce n'est pas ce que dit R. Debray, car sa thèse est à la fois philosophique, l'être et la limite adviennent ensemble, et politique, il ne faut pas confondre les deux. Il n'y a pas de communauté sans limite avec un extérieur, pas plus qu'il n'y pas de mer sans rivage. Il n'y a de politique sans frontière , et une politique est toujours une politique des séparations, le nier ce n'est pas supprimer les frontières, c'est les transformer en mur. C'est transformer l'étranger en réfugié , transformer le peuple en population, là il rejoint Michel Foucault, à force de ne pas penser la séparation , c'est la ségrégation qui prend le dessus.
- « Alors qu'appelle R. Debray le « sans frontière »?
C'est une idéologie qui accompagne un économisme globalisé, un technicisme standardisé, un absolutisme généralisé et un impérialisme décomplexé. Qu'il soit utile de mettre le monde en réseau ne signifie que l'on puisse habiter ce réseau comme un monde. Il n'est pas de partage sans partition, pas d'échange sans limite, celui qui se sent partout chez soi, n'habite nulle part.
Prenons un exemple: Israël, dit Debray, est un État qui réclame à juste titre d'avoir des frontières sûres et reconnues, mais qui ne précise pas lesquelles. Sans frontières assignées, Israël, d'un côté, encourage les colons et, de l'autre, érige des murs. Israël a besoin de la Palestine, comme la Palestine a besoin d'Israël, car tous deux ont besoin de frontières. Ce ne sont pas les frontières qui font la guerre, c'est leur absence. Car à force d'outrepasser les frontières, on érige des murs, cela ressemble à ceux qui à force d'éviter la polémique préfère faire la guerre. Face au rouleau compresseur de la convergence, dit Debray, réanimons nos dernières divergences et d'ajouter: un pays comme un individu peuvent mourir de deux manières, dans un étouffoir ou dans les courants d'air. Il est encore temps d'apprendre la culture du conflit.
(1) Qui est Régis Debray? Voir: http://www.regisdebray.com/

Les extraits vidéos proviennent d'abord de l'interview accordée par Debray dans "Les Matins" de France Culture:


“La première frontière c’est la peau”


La seconde vidéo de l'émission de Taddeï "Ce soir ou jamais" sur France 3, du lundi au jeudi, en deuxième partie de soirée:


Livre: éloge des frontières de Régis Debray CSOJ 29/11/2010


Vous trouverez également un résumé de l' "Eloge des frontières" sur le site suivant: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2080

Travaillez bien et beaucoup, reposez-vous un peu, et "bon courage"!
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.
PS: Nous vous invitons à faire vos propres transcriptions d'émissions de radio, voire... de la TV (mais, la TV... ^_^): fouillez dans les anciens messages de ce blog pour exploiter les outils en question!

samedi 11 décembre 2010

Stage de péparation aux concours communs

Chers élèves,

Afin de vous aider à préparer le concours commmun, outre les cours dispensés au sein de notre établissement, ainsi que l'inscription auprès d'un organisme de préparation à distance (CNED, prépa "Tremplin", etc.), nous vous conseillons vivement de suivre des stages intensifs, comme celui proposés par nos confrères du lycée Notre-Dame de la Paix à Lille (Lycée Notre Dame de la Paix, 14 Place du Concert, BP 167, 59009 LILLE Cedex, sec.cpge@ndpaixlille.fr), dont voici le menu des festivités durant les vacances d'hiver:



SCIENCES PO: STAGE DE PREPARATION PARIS & CONCOURS COMMUN
LILLE, RENNES, LYON, AIX EN PROVENCE, GRENOBLE, STRASBOURG
VACANCES D’HIVER 2011


Programme:
Lundi 21/02/11

Matin: Questions contemporaines = Méthodologie
Après-midi: Thème 1 = L’argent (approche en Philosophie)

Mardi 22/02/11
Matin: Thème 1 = L’argent (approche en Sc Sociales)
Après-midi: Thème 1 = L’argent (approche en Littérature)

Mercredi 23/02/11
Matin: Thème 1 = L’argent (approche en Histoire)
Après-midi: Thème 2 = Frontières (approche en Histoire)

Jeudi 24/02/11
Matin: Thème 2 = Frontières (approche en Philosophie)
Après-midi: Thème 2 = Frontières (approche en Géographie)

Vendredi 25/02/11
Matin: Epreuve d’histoire = Méthodologie et Exercices
Après-midi: Epreuve de LV Angl/Esp*/All*Méthodologie, annales et exercices

Samedi 26/02/11
Matin : CONCOURS BLANC = Questions Contemporaines**

* si au moins 5 candidats pour ces langues.
** d’autres entraînements corrigés seront proposés par correspondance (postale ou courriel) aux stagiaires dans les autres matières.


A retrouver, ainsi que les tarifs d'inscription sur: http://www5.ac-lille.fr/~ndpaixlille/SciencesSociales/stage%20IEP%202011%20-%20lycee%20NDP%20Lille.pdf

Formulaire d’inscription sur le site du lycée : http://www5.ac-lille.fr/~ndpaixlille/



Bon courage! Et ne tardez pas à vous y inscrire!



A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.

lundi 6 décembre 2010

Deux sites à fouiller!!! Et prochain cours



Chers élèves de l'Initiation aux Sces Po de St Rémi

Nous espérons que vous travaillez dur, dur, et très dur?!

Pour approfondir votre préparation, voici deux liens "hyper" pratiques pour vous entrainer, trouver d'autres outils, en plus de notre modeste blog (cela va de soit ;)

D'abord, le site d'Eric Cobast (Eric Cobast est professeur agrégé de l’université. Il enseigne la littérature en Khâgne et la culture générale à l’Ecole Nationale de la Magistrature): http://blog.letudiant.fr/concours-sciences-po-iep/

Puis celui de Hansen Love(Professeur de philosophie à Paris): http://www.hansen-love.com/

Disons-le tout de go, ces sites ont le même but que le blog ici présent, mais nous devons reconnaître qu'ayant plus de bouteille que notre équipe et son très humble "webmaster", ces sites, donc, sont plus attrayants, et certainement plus efficaces...

Bon, disons, chers élèves, que il est utile de mutualiser vos forces avec ces trois blogs (donc on nous reste un peu fidèle, hein?).

Enfin, le site du magazine "L'Etudiant" toujours plein de bons conseils: http://www.letudiant.fr/etudes/iep/sciences-po-toute-l-actu-des-iep-12372/exclusif-sciences-po-les-themes-2011-du-concours-commun-des-6-iep-13265.html , comme par exemple les citations sur le thème de l' "Argent": http://www.letudiant.fr/bac/toutes-les-citations-classees-par-auteur-10012.html , ou encore les conseils d'un professeur pour préparer la question contemporaine : http://www.letudiant.fr/etudes/iep/reussir-les-epreuves-dentree-a-sciences-po-11137/question-contemporaine-a-sciences-po-faites-attention-au-francais-17553.html ; enfin le rappel des épreuves du concours commun, mais çà, vous connaissez par coeur, n'est-ce pas...? http://www.letudiant.fr/etudes/iep/iep-de-province-lannee-du-concours-commun-13250/les-epreuves-du-concours-commun-18960.html

A suivre sur notre blog: quid des prépas payantes pour le concours commun à l'aide de nos indispensables collègues du BDI de St Rémi. Ainsi que les notes de notre mini-conférence sur Arendt. A ce sujet: réécouter les émissions de Raphaël Enthoven, "Les Nouveaux Chemins de la Connaissance" sur France Culture, consacrées à cette immense philosophe: http://www.franceculture.com/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-hannah-arendt-15-vie-biographie-et-correspondances-
Et les autres émissions de la semaine du 29/11/2010: http://www.franceculture.com/emission-les-nouveaux-chemins.html
Emissions que vous écouterez et réécouterez crayon à la main, fiches, etc. (vous avez le droit à la tasse de café: ne la renversez pas!!!)

Bon surf et bon courage.
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.
PS: Prochain cours JEUDI en H4bis

jeudi 4 novembre 2010

Prochain cours d' Initiation aux Sces Po de St Rémi, Roubaix

Le prochain cours aura lieu le vendredi 26 novembre 2010.
N'oubliez pas: le cours a lieu en H4bis en salle 1.

A vendredi

A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po.

dimanche 17 octobre 2010

Prochain cours / Sces Po de St Rémi, Roubaix




Prochain cours d' Initiation aux Sces Po de St Rémi, Roubaix du 22 octobre= annulé!!!!!!!



Bonjour à toutes et à tous
En cette semaine du 18 octobre 2010, suite aux problèmes que nous rencontrons pour faire cours sur Roubaix, nous avons choisi la voie de la sagesse. De fait, le prochain cours du vendredi 22 octobre en H4bis en salle 1 est annulé!

Néanmoins, au retour des vacances de la Toussaint, le prochain cours sera : « la méthodologie de la composition ».
Nous laissons notre message prévu à cet effet:
"Même si vous pensez avoir un niveau correct en composition d’Histoire, de Philosophie et de SES, sachez que vous êtes loin du but ! Donc, comme il vous faut du travail, du travail, du travail, votre présence et votre enthousiasme seront INDISPENSABLE ce vendredi ! OK ?!!!!!!!!!!! "

A vendredi au retour des vacances.

A. Cuvelier, pour l’équipe Sces Po.


Post scriptum: Comment se préparer, s' "OUTILLER" pour préparer Sces Po. et les épreuves de Culture G.?


Pour vous préparer tout au long de l’année, il vous faut des outils d’information. Où cela se trouve-t-il ??? Simple : fouiller le blog, retourner vers les anciens messages de ce modeste blog :
Ex. : http://sciencepostremi.blogspot.com/2009/09/quelles-actualites.html
Comment suivre l'actualité, dans le cadre d'une préparation à Sces. Po, bien évidemment?!
1) Abandonnez, sauf pour votre détente personnelle et cela n'engage que vous, abandonnez donc les médias trop "people", comme une grande partie des médias TV et radios: il va de soit que les JTs de TF1 ou les "news" sur les chaînes de radio telles les radios jeunes ou vieilles ( RTL, Contact, Skyrock, etc. ) sont à proscrire!
2) Faites-vous votre propre agenda journalistique qui correspond à vos centres d'intérêt, à votre curiosité: Ex.: Vous êtes intéressés par les relations internationales? Donc, vous vous brancherez sur différents supports de qualité et attractifs:
- Les Enjeux internationaux sur "France culture"
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/enjeux_inter/index.php

- Le Dessous des cartes sur Arte:
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/le-dessous-des-cartes/392.html

- Et bien sûr, l'INDISPENSABLE Radio France Internationale ( avant que nos chers dirigeants ne la supprime ... ) http://www.rfi.fr/

De plus, vous devez vous mettre au parfum des débats qui secouent les sphères intellectuelles, très souvent parisiennes.
Second ex. : http://sciencepostremi.blogspot.com/2010/05/en-attendant-la-reprise-des-cours.html
Voici un rappel des revues de grande qualité présentes en notre CDI à feuilleter et plus !!! pour le concours et après de toutes façons !La Documentation française propose différentes revues sur de nombreux domaines du savoir universitaire. Il faut les connaître, et en pratiquer certaines:http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/index.shtml Par exemple, La Documentation photographique est disponible au CDI de St Rémi: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/documentation-photographique/index.shtml ainsi que les Cahiers français: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahiers-francais/ et Problèmes économiques: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahiers-francais/ et enfin Problèmes politiques et sociaux: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes-politiques-sociaux/index.shtml . Ces quelques revues sont de très grandes qualités, chaque numéro étant rédigé par ou plusieurs spécialiste(s) de la question abordée.Bonne lecture, donc.→ Vous me direz, c’est un « copier-coller » d’un vieil article… Erreur ! Car nous vous invitons à parcourir ce lien de la Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/seformer/concours/sciences-po/index.shtmlVous y trouverez les « Indispensables », c’est-à-dire les revues à « avoir eu en mains » ?!, sachant qu’elles sont présentes au CDI (sauf deux numéros des Cahiers français), et que vous y trouverez dans « Autres ressources récentes », des « Dossiers d’actualités », ainsi que des « Rapports publics » qui vous permettront de coller le plus possible à l’actualité.Et n’oubliez pas le site de France culture !!!!: http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/sommaire/

3ème ex. : http://sciencepostremi.blogspot.com/2010/02/hors-les-murs.html
4ème ex. : http://sciencepostremi.blogspot.com/2009/09/quid-de-la-recherche-en-france.html

Sommes-nous d’accord ????

mercredi 13 octobre 2010

Prochain cours: 15/10/10

Initiation aux Sces Po de St Rémi

Le prochain cours aura lieu ce vendredi 15 octobre 2010 en H4bis en salle 050

A demain…!

L'équipe Sces Po

dimanche 10 octobre 2010

Conférences



Bonjour à toutes et à tous








Pour bien préparer le concours Sces Po, les épreuves de "Culture G." en grandes écoles ou simplement se préparer à l'enseignement supérieur, il est utile (très!) de se familiariser avec la pensée des maîtres. A cet effet, nous vous conseillons vivement de vous rendre aux conférences proposées par de grandes figures de la recherche universitaire française et/ou étrangère.

Ainsi, l' "Espace culture" de l'Université de Lille 1 vous propose un cycle de conférences annuelles "Les Rendez-vous d'Archimède: Cycle "Migrations", gratuites cela dite en passant!
Pour démarer, rendez-vous avec Daniel Roche, Historien, professeur honoraire au Collège de France.


Le thème de la conférence sera :
Mobilités, migrations, liberté et contraintes, XVIème-XIXème siècles
"Mon propos voudrait inviter à relire autrement l’Histoire de la mobilité héritée de la tradition de l’Histoire des idées et quant à la tension majeure qui existe entre les libertés et les contraintes. Il interroge l’idée des sociétés stables qui marginalisent mouvements (la ville et l’économie étant surestimées) et celle qui privilégie les effets du changement (le voyage). Entre la Renaissance et le XIXème siècle, on peut mettre en valeur les grands traits d’une culture de la mobilité, voir comment le contrôle des populations lié à la mise en place des États s’inscrit dans ce développement, enfin souligner les typologies qui structurent les mouvements (proche - lointain, choix libres et obligations, fermeture - ouverture). L’Histoire de l’âge moderne met en valeur l’accélération, la tension identitaire, la capacité d’acculturation, en bref les fondements d’un droit de circulation dans les pratiques." (extrait du site: http://culture.univ-lille1.fr/agenda/detail/article/mobilites-migrations-liberte-et-contraintes.html )
Quel intérêt pour vous, chers élèves, "débordés" par les attentes du lycée, du concours, de l'adolescence, etc. ? Simple d'y répondre: Le concours commun impose les thèmes de l' "Argent" et des "Frontières". Or, aborder indirectement les "Frontières" par le biais des migrations pourrait être une ouverture originale et instructive, non?

Donc, rendez-vous le Jeudi 4 novembre à 18h30 (- entrée libre) à l'amphithéâtre de l' Espace Culture de Lille 1, métro "Cité scientifique", face à la bibliothèque universitaire ( le gros bâtiment rond!).
Pour l'équipe Sces Po., A. Cuvelier

jeudi 30 septembre 2010

Rentrée 2010-2011




Bonjour à toutes et à tous
Le cours de rentrée et de présentation aura lieu vendredi 8 octobre 2010 en salle d’archives, à côté du CDI entre 12h et 13h (H4bis).
Les nouveaux thèmes du concours commun 2011 sont : l’ « Argent » et les « Frontières ».
Rappel : Les thèmes en 2009/2010 étaient les "Médias" et la "Vieillesse".
En juillet, les sujets 2010 furent « La IVe République, un bilan négatif ? » en Histoire & « Sujet n° 1 : « Une société qui vieillit est-elle condamnée au déclin ? »
ou
Sujet n° 2 : « Dans quelle mesure les médias sont-ils le reflet de la société ? » pour la question contemporaine.
Voir également les sujets de langue sur http://cc.iep.fr/spip.php?rubrique7

A vendredi 8 octobre, donc!
Pour l'équipe Sces PO, A. Cuvelier

vendredi 27 août 2010

En attendant la rentrée




En attendant la rentrée, nous aimerions partager avec vous le résumé d'un entretien entre Régis Debray et Pierre Nora sur le rôle des revues intellectuelles: "Une revue doit exister, parce que l’attente de clarification de l’opacité du monde dans lequel nous vivons n’a jamais aussi été forte et ce paradoxalement à l’étouffement croissant dont toute parole intellectuelle est l’objet. Il ne s’agit plus nécessairement de penser contre, mais de penser tout court. Faut-il en tirer [la conclusion]que penser serait en quelque sorte résister à l’irradiation croissante des mondes vécus moins par idéologie que par saturation d’activités mécaniques occupantes ou peu réflexives ?"
Résumé de Marc Dumont, in http://www.espacestemps.net/document8226.html

Marc Dumont est Maître de Conférences en Aménagement Urbain à l’Université de Rennes II — Haute Bretagne.

Pour l'équipe Sces Po, A. Cuvelier

lundi 28 juin 2010

Les médias, suite et fin du cours de M.Triquet

Média et opinion publique

En tant que telle, l’opinion est une manière de juger, c’est-à-dire un point de vue qu’un individu peut avoir sur un sujet. Si plusieurs individus partagent un même avis, l’opinion est alors collective. Lorsque le sujet concerne la vie politique ou les affaires publiques, on parle d’opinion publique. Cependant, son expression ne se limite pas aux seuls votes politiques, mais s’élargit à d’autres formes telles que les meetings, les pétitions ou les manifestations. L’opinion publique peut ainsi devenir un moyen de pression et peser sur l’avancée ou le recul des décisions politiques. La connaissance de l’opinion est liée en grande partie à la réalisation de sondages dits « d’opinion » qui ont pris une importance croissante dans la vie politique de toutes les démocraties. Les média (radio, télévision, presse et internet), en tant que principaux vecteurs de l’information, ont ainsi une grande responsabilité dans la formation de l’opinion publique. Dans quelle mesure l’opinion publique est-elle construite ?

* Travail préparatoire




* document 1
Q1 : Dans la façon de poser la question et de limiter le choix dans les réponses, les sondages orientent en partie les réponses données et construisent une problématique artificielle qui n’est pas nécessairement celle qui préoccupe les personnes interrogées.
* document 2
Q2 : Les média sélectionnent l’information qu’ils vont donner au public et à travers cette sélection et la façon dont ils délivrent l’information, influencent la perception de la réalité.
* document 3
Q3 : Cette émission proposait de prendre du recul par rapport aux images et à l’information diffusée par la télévision et, en ce sens, contribue à la formation critique d’un spectateur « éclairé ». En d’autres termes, chaque individu peu être un citoyen « éclairé » grâce aux média s’il se donne les moyens de comprendre le traitement de l’information et s’il diversifie ses sources d’information.
Remarque : Arrêt sur images a d'abord été une émission de télévision française hebdomadaire de décryptage des médias, créée et présentée par le journaliste Daniel Schneidermann et diffusée sur La Cinquième à partir de 1995. Sa diffusion est arrêtée en 2007 par décision de la direction de France 5 (Cette émission a souvent dérangé lorsqu’elle montrait le lien entre média et politique). À la suite de cette suppression, le concept a donné naissance à un site Web, arrêt sur images (arretsurimage.net). Après une forme provisoire en septembre 2007, la version définitive est mise en ligne en janvier 2008. La campagne d'abonnement sur Internet lancée à cette occasion a rencontré un franc succès en dépit d'un silence quasi-complet des médias classiques.

* Synthèse :
Selon Paul Lazarsfeld, (sociologue américain d’origine autrichienne, 1901-1976) les média avaient un effet limité sur l’opinion publique dans les années 1940. Selon ce dernier, ils renforçaient les opinions préexistantes.
A l’inverse certains auteurs considèrent que les média constituent un moyen d’assujettissement des individus aux idées dominantes. Selon P. Bourdieu ou P. Champagne, l’essor de la télévision a renforcé cette manipulation de l’opinion par les média. Ils imposent notamment ce à quoi il faut penser (fonction d’agenda + sondages), car les individus ne recherchent pas forcément à l’origine à avoir une opinion sur tout. Certains sociologues allemands (E. Noelle-Neumann) développent la thèse de la « spirale du silence » : Les média limitent la diversité des opinions en raison d’un effet de suivisme (les individus se rallient à l’opinion dominante) et d’un effet de retrait (ceux qui ont des opinions différentes se retirent du débat public). On retrouve donc là des thèses qui conduisent à penser que l’effet des média sur l’opinion publique peut jouer contre la démocratie. R. Boudon, en reprenant Tocqueville, parle de l’existence possible d’une opinion majoritaire mais silencieuse face à la tyrannie d’une minorité de l’opinion qui est parvenue à faire croire qu’elle est majoritaire. Ainsi, sur de nombreuses questions, les individus n’ont pas d’opinion et se rallient à l’opinion qu’ils pensent être dominante.
En fait il existe un « cens caché », selon D. Gaxie, pour se faire une opinion. Comme le seuil d’imposition qu’il faut pour voter dans le cadre d’un suffrage censitaire, chaque personne doit disposer d’un capital culturel suffisant pour être un citoyen éclairé. Les média peuvent alors permettent aux individus de se forger une opinion personnelle s’ils diversifient les sources d’information et s’ils cherchent à comprendre comment est traitée l’information (ex : L'émission "Arrêt sur image").

vendredi 11 juin 2010

Les médias suite...Avec Bernard Stiegler

Qui est Bernard Stiegler ?


Selon l’excellent site : http://www.arsindustrialis.org/bibliographiebiographie
« Bernard Stiegler, directeur de l'Institut de Recherche et d'Innovation du Centre Georges Pompidou, professeur associé à l'Université de Londres (Goldsmiths College) et à l'Université de Technologie de Compiègne, est philosophe et docteur de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il a été directeur de programme au Collège international de philosophie, directeur de l'unité de recherche Connaissances, Organisations et Systèmes Techniques, qu'il y a fondée en 1993, directeur général adjoint de l'Institut National de l'Audiovisuel, directeur de l'IRCAM, puis directeur du département du développement culturel du Centre Georges Pompidou ».
Donc, une référence incontournable pour penser les médias !!!
Prenez 5 minutes pour visionner cet extrait de l'émission du service publique "Ce soir ou jamais!" sur France 3:


(Si la vidéo ne fonctionne pas, pour un problème de compatibilité, retrouvez-la sur: http://www.youtube.com/watch?v=TxyC2Ch7djI )

A lire également un article de B. Stiegler dans Télérama (23/07/09) intitulé « Internet rend-il bête ? »
http://www.telerama.fr/techno/internet-rend-il-bete,45457.php
Vous pouvez compléter le visionnage de la courte vidéo ci-dessus par l’émission « Ce soir ou jamais ! » (bis) du 14/01/09 : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=515 .
Pour les plus courageux (Cf= « The » problème du manque de temps, surtout avec le concours d’entrée en IEP quasi simultanément aux épreuves du baccalauréat !), le site « Ars industrialis »propose des conférences de Stiegler, etc. : http://www.arsindustrialis.org/les-pages-de-bernard-stiegler
Bonnes révisions.
A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po

Cours N°1 de M.Triquet sur les médias

Média, politique et opinion publique

I) Les média, créateur d’un faux espace public de débat
Selon Dominique Wolton (directeur de recherche au CNRS), il y aurait une association « naturelle » entre démocratie de masse et télévision. Celle-ci constituerait « l’outil le plus démocratique des sociétés ». En fait elle est créateur d’un espace public de débat, maintenant un lien social car « tout le monde la regarde et tout le monde en parle ».
Doc.1 : L’influence de la télévision


Q6 : La télévision impose une « culture populaire » qui n’émane plus des classes sociales elles-mêmes. Elle nivelle les sous-cultures au profit d’une « culture de masse » peu différenciée.
Q7 : La vision du monde qui en résulte, le modèle uniforme présenté à l’ensemble de la société réduit le conflit de classe. La télévision présente des individus plutôt que des groupes sociaux. Chacun cherche à progresser dans les valeurs de la culture dominante, au lieu d’alimenter la lutte des classes d’un conflit sur les valeurs.
Doc.2 : Une construction médiatique du politique

Q8 : Toute information suppose une sélection dans le foisonnement du réel, or un tel choix n’est jamais neutre. C’est ce que l’on appelle la fonction d’agenda. Si les média ne dictent pas ce qu’il faut penser, ils déterminent ce à quoi il faut penser.
Q9 : La télévision privilégie les informations spectaculaires, dont l’image se comprend immédiatement, au détriment des analyses plus complexes ou des changements à plus long terme. Le débat politique s’organise alors en fonction de ces «événements» télévisuels (émeutes, « voile islamique », faits divers) plutôt qu’autour de problèmes moins spectaculaires (chômage, discriminations…).

* Synthèse :
A l’inverse de Dominique Wolton, de nombreux politologues considèrent que la télévision (média de masse) contribue à l’opacification de la réalité sociale sous l’effet d’une présentation à plat et non hiérarchisée des faits lors des journaux (fonction d’agenda). Si les média ne dictent pas ce qu’il faut penser, ils déterminent ce à quoi il faut penser. Les élites politiques ont perçu cette réalité, c’est pourquoi les hommes politiques se laissent dicter les sujets de leur intervention. En fait, les élites politiques sont aujourd’hui sous influence des média. Elles ne jouent plus aujourd’hui, leur rôle de déchiffrement de la complexité sociale. Elles se plient volontiers aux caractéristiques des média de masse. Par exemple les hommes politiques cèdent de plus en plus à la tentation de la personnification (accent mis sur la personnalité de l’individu et non sur le programme qu’il défend), phénomène jusqu’alors plus largement présent aux Etats-Unis.
En fait, avec cet outil, les hommes politiques ont tendances à privilégier de plus en plus une logique de « communication » (simplification du discours, effet d’annonce, petites phrases) par rapport à une logique d’action. Selon Jean-Marie Cotteret, dans « Gouverner c’est paraître », « parler pour ne rien dire est devenu un art oratoire ». Le pouvoir appartient désormais « au plus apparent » en politique et non à celui qui agit dans et pour la longue durée.
Les hommes politiques utilisent désormais les techniques de marketing pour construire leur discours et leur programme. Ceci implique une logique de segmentation de la société (le public est ciblé = stratégie de l’électeur médian) allant à l’encontre du principe même de l’action politique visant l’unité.
En conclusion, la fonction du politique est largement bouleversée par cet avènement de la société spectacle dans les média. Une stratégie de communication apparaît plutôt que la formulation d’un projet politique global, pensé sur le long terme.


Bibliographie :
- Charon J-M : « Les média en France », 2003, éd. La découverte, coll. Repères
- Rieffel R. : « Que sont les média ? Pratiques, identités, influences », 2005, éd Gallimard, coll. Folio
- Bourdieu P. : « L’opinion publique n’existe pas », in Questions de sociologie, éd. de minuit
- Champagne P. : « Faire l’opinion », 1990, éd. de minuit

mardi 1 juin 2010

Les médias (concours commun)

Pour compléter le cours de M. Triquet, voici quelques pistes internet consacrées aux médias.

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000612/0000.pdf
En 2008 est sorti un rapport de Danièle Giazzi, nommé « Les médias et le numérique ». Vous y trouverez un rapport très long et technique (démarrez à la page 11 !) quelques chiffres utiles à votre démonstration : ex. : « Un Anglais ou un Allemand lit deux fois plus de journaux qu’un Français, un Japonais quatre fois plus… », les acteurs (Journalistes !, mais aussi les industries culturelles, les dirigeants de médias, les syndicats, …). Bref, ne lisez pas tout le rapport, mais contentez-vous de la synthèse des pages 11 à 14.

Vous pouvez aussi exploiter le site de … l’ambassade de France au … Botswana (Ah ! Internet !) qui propose un dossier sur les médias en France : http://www.ambafrance-bw.org/article.php3?id_article=96 , soit l’Histoire des médias en France, leur place et leur influence dans la société, l’apparition du multimédia, les grandes tendances qui se dégagent depuis les années 1990... Ex. tiré de la rubrique « Historique » : « Vieux pays de médias, la France a été le berceau de l’un des premiers périodiques, La Gazette, créée en 1631, par Théophraste Renaudot. C’est aussi en France que la première agence d’information fut créée par Charles Louis Havas en 1835, et que la presse grand public vit le jour avec Le Petit Journal de Moïse Millaud, en 1863. Ce dernier devait être le premier à assurer un tirage de masse grâce à une rotative, mise au point par l’ingénieur Marinoni, qui donnera son nom à toute une génération de ces machines, symboles des grands tirages. »

Dans la même logique, le Ministère des affaires étrangères propose « La France à la loupe », « les médias en France ». C’est un dossier facile d’accès, en quatre pages au format PDF, présentant des chiffres pratiques : http://www.ambafrance-eau.org/france_eau/IMG/medias_1_.pdf

Il est utile de connaître le site de l’Observatoire français des médias : http://www.observatoire-medias.info/index.php3

Sur le site de la Documentation française, vous trouverez la « BIBLIOTHEQUE DES RAPPORTS PUBLICS » : L'image des femmes dans les médias , de REISER Michèle , GRESY Brigitte http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000614/index.shtml

Enfin, sur l’ « e-quotidien » consacré à la musique classique, http://www.classiquenews.com/lire/lire_chronique_livre.aspx?id=109 , vous pourrez lire le résumé du numéro 338 des Cahiers français consacré à « Information, médias et internet », mai/juin 2007.
Bon travail à tous.
L’équipe Sces Po.

samedi 22 mai 2010

Que faire après Sces Po?




Tout d'abord, nous aimerions témoigner de tous nos remerciements à M. Mele, membre actif du BDI de notre lycée pour le "coup de main" exceptionnel fourni par ses services pour la rédaction de cet article!


Le BDI de St Rémi et Initiation aux Sces Po de St Rémi présentent:

Que faire après un IEP?
I.E.P. : différentes filières pour des débouchés variés
Tout d'abord, Sciences Po c'est quoi?: cette vidéo pour vous en dire plus....
http://oniseptv.onisep.fr/video_Etudier_a_Sciences_Po_Paris.html
Les I.E.P. (instituts d’études politiques) accueillent donc à différents niveaux des étudiants aux profils très variés : bacheliers, élèves de classes prépa littéraires, titulaires d’une licence, diplômés de grandes écoles… Des jeunes dont le projet professionnel est plus ou moins arrêté. Les I.E.P. leur permettent de découvrir les différentes voies possibles, de profiter de passerelles pour compléter leur cursus… En un mot : de se spécialiser en douceur, dans l'objectif de trouver un emploi, avec un diplôme opérationnel !

I.E.P. : affiner son projet professionnel : aujourd’hui, ils délivrent tous un diplôme en 5 ans
(master) et affichent une vocation résolument professionnelle.
Un parcours à construire : le principe général répond à l’esprit du L.M.D. : chaque étudiant affine, année après année, son projet professionnel. Les 2 premières années sont généralistes, même s’il est possible, dans plusieurs I.E.P., de donner une dimension internationale à ses études (doubles diplômes à Paris, Lille, Aix, Bordeaux, Rennes et Strasbourg ; D.U. internationaux à Lyon) et si des modules de pré spécialisation sont souvent proposés en semestre 4. C’est durant les 2 années de master, considérées comme des années de spécialisation (M1) et de professionnalisation (M2) que les parcours se différencient le plus nettement.
L’année de mobilité : en I.E.P., la 3e année est généralement consacrée à une année d’études ou de stage à l’étranger. Cette expérience, enrichissante en soi, permet aussi d’affiner son projet professionnel : il est très important de commencer à y réfléchir en amont.
Les spécialisations: tous les I.E.P. proposent de grandes orientations professionnelles (administration publique, économie-finances, politique-économie-société, Europe-international, etc.), des parcours et spécialités pour affiner son choix.
Cap sur le public : administration publique, services publics, affaires publiques, quel que soit son nom, c’est la filière de ceux qui souhaitent préparer des concours administratifs, travailler dans la fonction publique d’État, les collectivités locales, les structures de l’Union européenne, le secteur parapublic, la politique… Objectif n° 1 : les concours: les I.E.P. affichent clairement les objectifs de cette filière : préparer les étudiants aux concours administratifs de catégorie A (accessibles avec une licence au minimum) avec
des enseignements juridiques, économiques et de culture générale, puis au sein des C.P.A.G. (centres de préparation à l’administration générale) ou de préparations plus spécifiques à des concours particulièrement difficiles (ex. : Prépa ENA) qu’assurent la plupart des I.E.P.
Quels postes au bout de l’effort ? : les concours de catégorie A ouvrent sur les postes les plus élevés de la fonction publique d’État, territoriale, hospitalière, européenne. Exemples : E.N.A. (École nationale d’administration), I.R.A. (instituts régionaux d’administration), attaché et administrateur territorial, École nationale de la magistrature, Centre national d’études supérieures de la Sécurité sociale, École nationale de la santé publique, inspecteur des douanes, du Trésor, des impôts, du travail, commissaire des armées, de la police, ministère des Affaires étrangères, etc.
Les spécialisations : sans concours, on peut travailler comme contractuel dans la fonction publique ou dans un organisme public sur des fonctions orientées par les spécialités choisies à l’I.E.P. : gestion des ressources humaines, gestion du sport et développement territorial, gouvernement des institutions et des politiques sociales, etc.
Économie-finances : économie-finances, entreprise, management, finance et stratégie, c’est la filière favorite des étudiants qui s’intéressent au fonctionnement des organisations dans leur environnement économique.
Orientation vers le privé : la plupart des étudiants qui choisissent cette filière se destinent à une carrière de cadre dans l’entreprise. Idéale pour travailler dans les services financiers et commerciaux des entreprises en France ou à l’étranger. Elle permet aussi de se préparer aux concours d’entrée dans les grandes écoles de commerce.
Au-delà de la finance : par le jeu des spécialités, il est possible d’élargir son champ d’exploration professionnelle à des fonctions plus transversales comme les ressources humaines ou la communication. Débouchés publics : l’objectif global de la filière consiste à étudier l’environnement économique des organisations, leur fonctionnement, leur mode de management. Rien n’empêche un diplômé de mettre ses connaissances et ses talents au service d’organisations publiques. Enfin, la filière économique et financière permet aussi de se préparer aux concours administratifs à dominante économique (Banque de France, I.N.S.E.E., etc.).
Des exemples de métiers : elle débouche principalement sur des postes de financiers ou de commerciaux (analyste financier, contrôleur de gestion, chargé de clientèle, auditeur, chargé d’affaires en fusion, etc.), mais aussi sur des emplois comme responsable de la communication ou des relations extérieures, des ressources humaines, consultant en management, en organisation ou en stratégie…
Politique, société : politique, économie et société, politique et économie sociale, culture et société, information-communication, science politique, ce sont les filières pour travailler dans le journalisme, la communication, la culture, l’enseignement en sciences sociales, le secteur social.
Ouverture sur la société : sociologie, histoire, science politique, politiques publiques, communication et médias, sciences sociales, économie… l’objectif de la filière est de donner aux étudiants des connaissances et des outils leur permettant de comprendre les phénomènes sociaux contemporains et leur évolution.
Débouchés larges : la formation peut mener à des métiers aux contours bien définis comme la communication, mais aussi à des fonctions plus floues comme le développement local, l’aménagement, le secteur social, l’insertion professionnelle, des domaines où il faut bien comprendre les relations sociales, pour coordonner, animer, motiver. À chacun d’affiner son profil en choisissant bien ses options. Ainsi, à Lille, par exemple, les étudiants ont le choix entre plusieurs parcours : politiques territoriales de développement durable ; politique internationale et comparée ; métiers du journalisme ; communication publique.
Journaliste via un I.E.P. : une formation généraliste en I.E.P. plus une formation professionnelle de journaliste, cela représente le plus souvent un total de 7 ans d’études (5 + 2 !). Pour éviter cela, Sciences-Po Paris a créé son école de journalisme et les 8 I.E.P. de province ont passé un accord avec 3 écoles reconnues. En début de 5e année, les étudiants d’I.E.P. passent les concours ; les admis commencent leur formation en parallèle et gagnent 1 an.
Europe, international : relations internationales, études européennes, relations européennes et internationales, affaires internationales et européennes… quel que soit son nom, la filière indique clairement son orientation.
Ouverture au monde: fondements économiques de l’intégration européenne, droit communautaire, droit des relations internationales, finances internationales, étude de l’économie et relations internationales par aire géographique... l’objectif de la filière est de donner des connaissances politiques, économiques et stratégiques nécessaires à la compréhension d’un monde global. Pour s’y plaire, il faut un bon niveau en langues et une ouverture à l’actualité internationale.
Débouchés internationaux: c’est la filière de ceux qui souhaitent mener des activités internationales en France ou à l’étranger, dans les entreprises privées comme dans des O.N.G. (organisations non gouvernementales), dans les organisations internationales (U.N.I.C.E.F., U.N.E.S.C.O., O.M.S…), ou la fonction publique puisqu’elle prépare également aux concours du ministère des Affaires étrangères et de l’Europe (Parlement et Commission européens).
Les spécialisations: le sujet étant par définition très vaste, il est indispensable de se spécialiser. Dans certains I.E.P., il existe d’ailleurs 2 filières, l’une européenne, l’autre internationale. Exemples de spécialisation possible à Lyon : secteur relations internationales (parcours firmes et mondialisation, ou parcours relations internationales) en 4e année, puis spécialisation géographique en 5e année : Asie (affaires asiatiques), Maghreb et Moyen-Orient (coopération et développement au Maghreb et au Moyen-Orient), Amérique latine (gestion de projets, coopération et développement en Amérique latine), Europe (affaires européennes : entreprises et institutions).
Mais y a t-il d'autres écoles que les IEP ? Qu'est que l'on y enseigne ? Leurs débouchés?
Bien sur qu'il y a d'autres écoles pour préparer les sciences politiques et sociales , les filières et les passerelles sont nombreuses pour toutes les citées, toutefois ci-dessous quelques liens pour un beau panel:
- http://www.afrase.org/enseignements.html#ehess
- http://www.ileri.fr/
- http://www.inalco.fr/ina_gabarit_rubrique.php3?id_rubrique=2750
- http://www.ehess.fr/fr/ecole/
- http://www.ifriran.org/Recherche/Recherche.htm
Le SUAIO de LILLE 2 à fait une étude sur les sciences politiques et leur débouchés :
http://suaio.univ-lille2.fr/fileadmin/user_upload/Debouches/Publications_SUAIO/science_politique_debouches_2009.pdf

Mais devant les multiples possibilités, filières et parcours, laissons la conclusion à Richard Descoings:
Mes jeunes années
Lorsque j’ai quitté mes fonctions de directeur-adjoint de Sciences Po en 1991, « L’indépendant de la rue Saint-Guillaume », à l’époque hebdo des élèves de Sciences Po, se moquait gentiment de mon « parcours scolaire et professionnel chaotique ». Et il est vrai qu’on peut difficilement faire plus lisse et linéaire : école primaire de la rue Las-Cases dans la partie la plus chic du 7è arrondissement, lycée Montaigne (à l’époque, on ne parlait pas encore de collège et Montaigne n’était pas surnommé « la Jamaïque »), puis Louis-le-Grand et Henri IV, Sciences Po comme élève, l’ENA, le Conseil d’Etat, Sciences Po, Sciences Po comme maître de conférence, Sciences Po comme chargé de mission, Sciences Po comme directeur-adjoint… ce n’était pas vraiment la diversité, ni l’ouverture internationale !
Un premier couac retentissant : j’ai été viré de Louis-le-Grand, ma professeure principale, en mathématiques, estimant que j’étais « totalement dépourvu d’esprit de synthèse et incapable de suivre la classe supérieure ». Ce fut un soulagement ; j’étais non seulement nul en math-physique-chimie, mais j’étais aussi malheureux comme les pierres. L’arrivée à Henri IV fut une découverte de la civilisation : la philosophie, l’amour, les fashion victimes qui se pressaient au Palace le jeudi soir, l’entrée en hypokhâgne pour ne pas avoir à choisir trop vite un avenir opaque – mais à l’époque ce n’était pas grave, on pouvait ne rien voir du futur et en être parfaitement insouciant.
Ce séjour heureux se finit mal. Apprenant que je ne voulais pas passer en khâgne, mon prof de philo à Henri IV me convoqua au milieu de la cour du méridien pour m’avertir solennellement : choisir Sciences Po, c’était un suicide intellectuel. Je fus malheureux mais conservai mon mauvais caractère et n’obtempérai pas.
Sciences Po
A Sciences Po, j’entrais en AP, à l’époque ce n’était pas trop difficile. Re-bonheur : nous étions une petite vingtaine d’un même groupe à suivre en tout et pour tout quatre conférences de méthode par semaine. A l’époque, on n’allait pas en cours, les amphis étaient clairsemés ; on n’avait pas à étudier deux langues ; il n’y avait pas de séjour à l’étranger. Beaucoup de temps se passait dans les sous-sols d’un café concurrent du Basile, à l’angle de la rue de Grenelle et de la rue de la Chaise, en parties de tarot effrénées.
Les deuxième et troisième années, rue Saint-Guillaume, furent moins plaisantes. La charge de travail n’y était pas plus considérable mais l’atmosphère y était plus lourde, les maîtres de conférence très formels, il n’y avait pratiquement pas d’associations. Je ne fus pas souvent là.
L’ENA
Un second couac fut le caractère laborieux de ma préparation à l’ENA. Il fallut m’y reprendre à trois fois, c’est à dire suivre deux prepas ENA, sans grand encouragement de mes maîtres de conférence qui disaient volontiers voir en moi l’illustration parfaite du clone Sciences Po-Service Public, sans facette ni couleur, et donc peu susceptible de retenir l’attention du jury. Ils eurent presque raison.
L’ENA fut un moment plutôt passionnant : les stages, au Bureau d’aide sociale de la Ville de Paris, à la préfecture de Chambéry puis chez Procter et Gamble : un mois sur la zone industrielle d’Amiens, en 3/8 et en bout de chaîne de mise en cartons des célèbres savonnettes de la firme ; deux mois à la direction du marketing pour défendre les mérites d’Ariel face à Skip. A la sortie, lorsque les résultats furent connus et que je pus choisir le Conseil d’Etat, un « camarade de promotion » effaré de cette situation qui lui échappait, se précipita vers moi et me demanda : « mais, tu es qui, toi ? ». On est toujours le « banlieusard » de quelqu’un, je n’appartenais effectivement à aucune « écurie » de préparation des épreuves de classement.
Le Conseil d’Etat
Le Conseil d’Etat, c’était une consécration… et (à l’époque) un mi-temps. Je consacrais l’essentiel de mes journées, entre 1985 et 1987, à Aides que Daniel Defert, Frédéric Edelman et Jean-Florian Mettetal venait de créer, à la mort de Foucault. J’étais l’énarque de service, en charge de faire fonctionner l’association. J’y appris la vie en voyant tant de très jeunes gens mourir du SIDA en quelques mois et en participant à l’invention des campagnes de prévention contre le VIH.
La suite…
La suite est mieux connue. De 1987 à 1991, je secondais Alain Lancelot. En 1991, j’entrais au cabinet du ministre du Budget, Michel Charasse, pour m’occuper du budget de l’Education nationale, de la masse salariale des fonctionnaires et de leurs statuts, du budget des Anciens Combattants. En 1992, au grand dam de la direction du Budget, je devins le « budgétaire » de Jack Lang, rue de Grenelle. Les élections de 1993 me renvoyèrent au Conseil d’Etat. Je fus chargé de veiller à la bonne exécution par les administrations publiques des décisions prises par le juge administratif. Puis je fus nommé par Michel Gentot, à l’automne 1995, commissaire du gouvernement. Ce passage contentieux fut éclair : Alain Lancelot fut nommé au Conseil constitutionnel à la fin de l’hiver 1996 ; je lui succédais le 8 mai, prenant mes fonctions le 9, Journée de l’Europe, devant un amphithéâtre Boutmy vide, à la grande douleur des jeunes européens qui avaient préparé la fête.
L’aventure commençait
Sciences Po est-elle une " Business School " ?
http://www.sciences-po.fr/presse/sciencespo_infos/doc/business_school.pdf
Etudier à Sciences Po:
http://admissions.sciences-po.fr/sites/default/files/scpovous0910.pdf
http://www.sciences-po.fr/formation/
ET L' INSERTION ? :



Informations issues du blog de Richard Descoings: http://www.richard-descoings.net/


Bon courage. L'équipe Sces Po
PS: Concernant l'actuel directeur de Sces Po Paris, nous aimerions partager avec vous cet extrait du blog de l'historien Michel Winock: "Pour ma part, je suggérerai à "M. Richard Descoings, l’actuel directeur de Sciences-po, qui a contribué à la suppression de l’histoire dans le futur programme de la Terminale S, de méditer cet aphorisme du général de Gaulle : « La véritable école du Commandement est la culture générale. » " http://histoire.typepad.fr/france_identite_nationale/

mardi 11 mai 2010

En attendant la reprise des cours…

En attendant la reprise des cours…
Voici un rappel des revues de grande qualité présentes en notre CDI à feuilleter et plus !!! pour le concours et après de toutes façons !
La Documentation française propose différentes revues sur de nombreux domaines du savoir universitaire. Il faut les connaître, et en pratiquer certaines:http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/index.shtml Par exemple, La Documentation photographique est disponible au CDI de St Rémi: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/documentation-photographique/index.shtml ainsi que les Cahiers français: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahiers-francais/ et Problèmes économiques: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/cahiers-francais/ et enfin Problèmes politiques et sociaux: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes-politiques-sociaux/index.shtml . Ces quelques revues sont de très grandes qualités, chaque numéro étant rédigé par ou plusieurs spécialiste(s) de la question abordée.Bonne lecture, donc.

Vous me direz, c’est un « copier-coller » d’un vieil article… Erreur ! Car nous vous invitons à parcourir ce lien de la Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/seformer/concours/sciences-po/index.shtml
Vous y trouverez les « Indispensables », c’est-à-dire les revues à « avoir eu en mains » ?!, sachant qu’elles sont présentes au CDI (sauf deux numéros des Cahiers français), et que vous y trouverez dans « Autres ressources récentes », des « Dossiers d’actualités », ainsi que des « Rapports publics » qui vous permettront de coller le plus possible à l’actualité.
Et n’oubliez pas le site de France culture !!!!: http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/sommaire/
A bientôt
L’équipe Sces Po.
PS: Vous allez nous dire: "que des liens..." Mais non, allez plus loin:Vous ne perdrez pas de temps à lire les résumés de chaque numéro proposés en lien avec le concours, de même vous aurez un aperçu des articles dispo., souvent en UNE page! Ex. : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303331280620/index.shtml
Soit: Épisode majeur de la seconde moitié du XXe siècle, la décolonisation met un terme à l'ancien ordre mondial dominé par les Européens et leurs empires. "La", ou plutôt, "les" décolonisations, car elles prirent divers chemins, parfois pacifiques, souvent violents. Le mouvement démarre au lendemain de la seconde guerre mondiale lorsque les nationalismes indigènes, gagnés à la cause indépendantiste, rejettent toute sujétion coloniale. Une indépendance en amenant une autre, la décolonisation s'opère par vagues : d'abord en Asie dans les années 1950, puis au Maghreb et en Afrique noire dans les années 1960, avant de s'achever, ou presque, au terme d'un cycle trentenaire, en Afrique australe. Bernard Droz clarifie ce processus complexe. Il en discerne les ressorts et les enjeux, en décrit les modalités, les étapes, sans oublier les acteurs.Partout la décolonisation souleva de grands espoirs, elle provoqua aussi des drames humains. De ce vaste mouvement sont nés de nouveaux États, de nouveaux rapports de forces politiques et économiques, à l'origine de nouvelles tensions.
Le sommaire détaillé de ce dossier :Point sur - Aux sources de la décolonisation- Le temps de la décolonisation- Les impacts de la décolonisation (Extrait du site de la Documentation française: La décolonisation (Dossier n.8062)
BERNARD DROZ
La Documentation française)
Bon courage.

jeudi 11 mars 2010

La philosophie politique de Hobbes


Bonjour
Ce vendredi 12 mars 2010, vous allez suivre le cours sur la philosophie politique de Hobbes. Pour préparer ce cours et le poursuivre, voici une série de liens sitographiques et bibliographiques :
Le site de l’encyclopédie en ligne Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Hobbes
Wikipédia, une aventure numérique souvent décriée, mais dont il faut aussi souligner les qualités, cette article en est une preuve. A ce sujet, voir la revue « Books » ( http://www.booksmag.fr/ ), qui consacre sont dernier numéro à « Internet contre la démocratie » : http://www.booksmag.fr/magazine/books-mars-avril-2010-numero-12.html

Voir également le webzine de Pierre Serange, professeur de philosophie au lycée Saint-Joseph de Villefranche de Rouergue
http://pagesperso-orange.fr/approximations/hobsintro1.htm
Dans la logique de vos lectures, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Leo_Strauss
Ainsi que le site du professeur des Universités ( Aix-Marseille III ) Claude Rochet : http://pagesperso-orange.fr/claude.rochet/philo/strauss.html

Pour la bibliographie :
Leo Strauss, Histoire de la phisophie politique, Paris, PUF, 1999.
Leo Strauss, Qu’est-ce que la philosophie politique ?, Paris, PUF, (1959), 1992 pour l’édition française.
Leo Strauss, La philosophie politique de Hobbes, Paris, PUF, 2005.
Jean Touchard, Histoire des idées politiques ( 3 tomes ), Paris, PUF, 2005, 2006.
Voir au sujet de Jean Touchard ,le lien suivant : http://chevs.sciences-po.fr/archives/fonds/jean_touchard.html
Ainsi que le site très riche des PUF ( Presse universitaire de France ) : http://www.puf.com/wiki/Auteur:Jean_Touchard
Enfin, le dictionnaire :
Philippe Raynaud et Stéphane Rials(sd.), Dictionnaire de philosophie politique, Paris, PUF, 2003.

A bientôt.
L’équipe Sces. Po.