mardi 5 mars 2013

Histoire: au coeur du Shin Beth


Chers élèves, chers lecteurs,
Ce soir, Arte vous propose un reportage consacré aux services secrets israéliens, le "Shin Beth". Nous vous conseillons de vous y attarder, afin d'enrichir vos connaissances vis-à-vis des relations israélo-arabo-palestiniennes de 1948 à nos jours, en lien donc avec vos programmes d'Histoire au concours d'entrée en IEP.
"Chacun à leur tour, ils racontent, intensément, quelque trente ans de lutte antiterroriste en Israël et de gestion désastreuse de la question palestinienne. Un flot d’aveux précis, circonstanciés, d’une remarquable liberté et d’une sidérante acuité. Six anciens chefs du Shin Beth, l’équivalent israélien du FBI, expliquent comment, depuis la Guerre des six jours en 1967, dont la victoire vaut à l’État hébreu d’occuper Gaza et la Cisjordanie et de faire face à un million de Palestiniens, les responsables politiques n’ont jamais vraiment cherché à construire la paix. Une succession d’erreurs qu’inaugurent les mots d'arabe approximatif avec lequel de jeunes réservistes s’adressent aux populations des nouveaux territoires occupés, leur annonçant qu’ils viennent les "castrer", au lieu de les "recenser"."

Le Monde décrypte ci-contre le documentaire en question: 

Ces sentinelles perplexes d'Israël

Ce qui l'a frappé, en se revoyant dans The Gatekeepers ("les gardiens"), c'est son visage fatigué. Comme si les images révélaient une lassitude que les mots ne suffisaient plus à décrire. Entre 1996 et 2000, Ami Ayalon était le patron de la sécurité intérieure de l’État d'Israël, le Shin Beth, dont la principale mission est de protéger le pays contre le terrorisme. La force du documentaire de Dror Moreh, qui sera diffusé sur Arte le 5 mars, est de faire parler six ex-patrons du Shin Beth. Sorti en salles aux États-Unis et nommé aux Oscars, le film a pour toile de fond une question complexe : comment faire vivre une démocratie dans un pays en guerre permanente ?
Ami Ayalon, en revanche, n'est pas surpris par les phrases qu'il prononce dans le film. "J'ai déjà tout raconté ailleurs. On connaît mes positions en faveur de la paix à travers mes chronioques dans la presse. Il me semble même que c'est après l'un de mes points de vue dans un journal que l'ancien premier ministre, Ariel Sharon, a décidé d'évacuer Gaza."

Bon documentaire
A. Cuvelier, http://saintremi.com/