mercredi 27 novembre 2013

Travail/IEP: Les travailleurs du sexe (1)

Chers élèves, chers lecteurs,
Ce sujet, lié au thème du travail au concours commun d'entrée en IEP, est particulièrement d'actualité, trop peut-être ? (cf= la « tarte à la crème » des 343 salopards)
En tous cas, profitez-en pour « récolter » de nombreuses infos afin d'enrichir votre préparation. Ainsi, nous vous conseillons vivement de lire (ou écouter) à la revue de presse internationale sur France culture de mardi dernier (le 26/11/2013) particulièrement riche sur ce sujet. En effet, à partir du cas allemand, Thomas Cluzel soulève une multitude de remarques franchement pertinentes:

Prostitution en Allemagne : Oui à l'abolition de l'esclavage moderne.

Par Thomas CLUZEL
Nulle part ailleurs en Europe la législation sur la prostitution n’y est aussi libérale. Mais peut-être plus pour très longtemps donc, car dans le cadre des négociations en vue de former le prochain gouvernement, la CDU et le SPD entendent à présent surveiller plus strictement la pratique du sexe tarifé. Une manière de remédier aux excès liés à la loi. Car c'est vrai que le bilan de la loi libérale est aujourd'hui contesté. En clair, précise LE TEMPS de Genève, lorsqu'en 2001, Schröder, les sociaux-démocrates et les Verts entreprennent de légaliser la prostitution, le pas est alors censé permettre aux «travailleuses du sexe», non seulement de poursuivre en justice un client mauvais payeur ou un employeur malveillant, mais surtout de cotiser aux caisses retraite et maladie comme n’importe quel salarié. Or douze ans plus tard, seuls 44 prostitués sont aujourd’hui officiellement enregistrés comme «travailleurs du sexe» auprès des organismes sociaux, alors même que le chiffre d’affaires de la «branche» est estimé à 14,6 milliards d’euros par an.
A suivre
A. Cuvelier, http://saintremi.com/