vendredi 1 juin 2012

La Syrie au JO?

Chers élèves,
Voici une personnalité surprenante en ce contexte si sombre pour une grande partie du peuple syrien:

Raya Zienaldeen, une Syrienne bien armée

Cette jeune femme de 24 ans se prépare dans l'anonymat pour les Jeux olympiques de Londres. Sa spécialité : le tir à la carabine. Une discipline étonnante dans un pays où posséder une arme évoque la guerre civile plus que le sport.
Lorsque la belle Raya Zienaldeen appuiera sur la gâchette de sa carabine à air comprimé Walther, dans neuf semaines, son esprit sera bien loin des horreurs qui ont eu lieu non loin de sa maison familiale, en Syrie.
En juillet, Raya, âgée de 24 ans, s'envolera pour Londres, où elle participera aux Jeux Olympiques dans une discipline que son père lui a présentée lorsqu'elle était adolescente. Elle se prépare mentalement à la compétition chez ses parents, dans la ville tranquille de Sueda (près de la frontière jordanienne), à vingt minutes seulement du berceau de la révolution actuelle, qui menace désormais de renverser l'un des régimes les plus violents au monde. C'est à Deraa, en mars 2011, que les Syriens sont descendus dans la rue pour la première fois pour s'opposer au régime du président Assad, dont la famille gouverne la Syrie depuis des décennies. Ces manifestations ont engendré le soulèvement le plus sanglant du printemps arabe lorsque le régime en place a entrepris d'écraser la rébellion. Actuellement, Deraa est sous le contrôle des rebelles. La charmante ville d'où est originaire Raya Zienaldeen, avec ses rues bordées d'arbres et de mimosas, est, elle, encore sous la domination d'Assad. 
Source et suite: 

Olympic Games hopes rise from Syrian killing zone


WHEN Raya Zienaldeen squeezes the trigger of her Walther air rifle in nine weeks' time, her mind will be a long way from the horrors that took place near her family home in Syria.
Zienaldeen, 24, is preparing to fly to London in July to compete for an Olympic medal in the sport her father taught her when she was a teenager.
She is preparing mentally at the home of her parents in the sleepy town of Sueda, near the Jordanian border, a 20-minute drive from the birthplace of a revolution that now threatens to topple the Assad regime.
She said she would not dare to travel with one of her two guns to Damascus, from where she will fly to London.
"It is to avoid any kind of misunderstanding in case I get stopped. It would be difficult to convince someone that this is just a gun from a gun club."
In Asia and Arab states, Zienaldeen is ranked No 1.