samedi 16 juin 2012

S'entraîner au bac philo sur France culture, suite et fin


Chers élèves,
Suite et fin des révisions du bac philo sur France culture (cf= http://www.franceculture.fr/2012-06-12-bac-philo-2012 il y a deux mois). Nous vous rappelons le fonctionnement de cette émission : émission « les nouveaux chemins de la connaissance » propose un entraînement à l'épreuve de philosophie au baccalauréat. Ainsi, durant cette semaine, vous pouvez écouter, travailler, donc vous entraîner à cette épreuve grâce à un sujet décortiqué chaque jour à l'antenne par un professeur de philosophie, sous le regard de ses élèves !
Et nous insistons sur le fait que ces émissions sont particulièrement efficaces pour progresser, s'améliorer et/ou « sauver les meubles »... Donc, d'ici demain dimanche soir, trouvez-vous au moins une heure pour écouter une émission, stylo en main, afin d'être prêt(e) ce lundi. De plus, pour nos candidats au concours commun d'entrée en IEP, sachez que c'est également un très bon entraînement pour l'épreuve dite de question contemporaine, qui, bien que n'étant pas une épreuve de philosophie, demande une démarche d'analyse et de démonstration suffisamment proche.
A bon entendeur !
Voici les liens internet, dont un exemple :

Plan :

I. L’histoire nous apparaît si chaotique qu’on n’a pas l’impression, au premier regard, que les hommes la font.
1) Décrire d’abord la manière dont l’histoire apparaît : impression constante d’absurdité, d’échappement à soi des conséquences de nos actions.
2) Nous ne pouvons pas nous empêcher de chercher un sens de l’histoire dans ce chaos
3) Diversité de réponses à cette question d’un sens de l’histoire (dieux, la fortune, la Nature, l’Esprit).  

Transition : pourquoi cette diversité de réponses ? Qu’est-ce que cela signifie sur le ou les véritable(s) auteur(s) de l’histoire ?

II. En réalité, toute question sur le sens de l’histoire est en elle-même historique
1) Ainsi, la réponse de Machiavel s’explique par le but politique qu’il se fixe et par les temps mouvementés qu’il traverse (Florence et les Médicis au XVIème siècle).
2) La manière même dont on conçoit l’histoire influe sur l’utilité qu’on lui accorde et la manière dont on demande qu’elle soit écrite – restituée par les historiens.
3) Ce qu’on appelle la conscience historique n’a pas toujours été identique : elle est elle-même historique.

Transition : Pourquoi est-ce si difficile de répondre que ce sont les hommes qui font l’histoire ? Pourquoi l’histoire ne permet-elle toujours pas, au XIXe siècle, de faire cette réponse ?

III. C’est la nature même de l’histoire qui rend si difficile de penser les hommes comme auteur de l’histoire
1) Notre 1er réflexe est de penser l’histoire comme si elle nous était extérieure
Référence : Sartre, Critique de la raison dialectique, II, p 331-337 : exemple du martien.
2) Ce sont les hommes qui font l’histoire « sur la base de conditions antérieures » (Sartre, Critique de la raison dialectique, I, p 154). Autre référence de Sartre : CRD, I, p 553 : exemple du match de foot
3) Dernier exemple que donne Sartre pour comprendre la complexité d’une action historique : CRD, I, p 455-465 : sur les jours précédents la prise de la Bastille
Merci et bravo le service public !
A. Cuvelier