vendredi 28 octobre 2011

Le 31/10/2011, 7Mds d'humains, et moi, et moi, et moi?

Chers élèves,

Si vous suivez le blog depuis quelque temps, vous aviez noté notre article sur l'enjeu démographique à l'heure où nous passons officiellement à 7 milliards d'individus sur Terre : (http://sciencepostremi.blogspot.com/2011/08/methodes-de-travail-si-on-inventait-un.html ). Et bien, ce sera chose faîte le 31 octobre 2011, date retenue par les Nations Unies pour marquer cette rupture numérique. Profitons-en, une fois de plus pour exploiter les médias, afin de se constituer des « archives » numériques sur votre disque dur... ou autres. Par exemple, le journal le Monde propose une série d'articles, ainsi qu'un blog(sur l'enjeu agricole lié à une telle pression démographique à l'heure où 1 Md d'hommes souffrent de faim) à cet effet :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/26/7-milliards-d-humains-en-2011-et-15-milliards-en-2100_1594137_3244.html

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/10/14/comment-nourrir-9-milliards-detres-humains-sans-detruire-la-planete/

Voici un aperçu de l'article annoncé ci-dessus :

7 milliards d'humains en 2011... et 15 milliards en 2100 ?

LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.11 | 14h53 • Mis à jour le 26.10.11 | 14h54

« Selon les calculs de l'ONU, la population mondiale doit dépasser le seuil symbolique des 7 milliards d'habitants le 31 octobre. Un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), publié mercredi 26 octobre, va plus loin et prédit que le nombre d'être humains sur Terre pourrait dépasser 10 milliards d'ici 2100, voire même les 15 milliards si les taux de fertilité se révélaient un peu plus élevés que les prévisions actuelles. "Avec seulement une légère variation de la fertilité, particulièrement dans les pays les plus peuplés, les chiffres pourraient être plus élevés" que les estimations actuelles souligne ce document.

Le document relève que l'impact de la poussée démographique engagée lors du baby-boom s'estompe dans les années 1960 et le paradoxe suivant : pendant les six dernières décennies, la fertilité moyenne mondiale a décliné, passant de 6 enfants par femme à 2,5 aujourd'hui (1,7 enfant dans les pays dit développés, 4,2 dans les pays en développement) alors que la planète compte 80 millions d'habitants supplémentaires chaque année.

L'EAU, QUESTION-CLÉ

"Notre record de population peut être considéré à de nombreux égards comme un succès pour l'humanité. Les gens vivent plus longtemps, en meilleure santé", note Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'Unfpa, avant d'énumérer les défis qui découlent de ce constat : "Combien de gens notre Terre peut supporter ? Ce sont des questions importantes, mais peut-être pas celles qui conviennent. Quand on regarde seulement les chiffres, on risque de perdre de vue les nouvelles opportunités de rendre la vie meilleure pour tous dans l'avenir."

.[...] A cela il faut ajouter une des plus grandes questions de ce siècle, celle du manque d'eau. "Le monde devra faire face à un déficit de 40 % entre les demandes et les ressources disponibles d'ici 2030", indique le rapport, qui rappelle également qu'il faut actuellement dix-huit mois à la Terre pour régénérer les ressources naturelles utilisées en une seule année.

DÉSÉQUILIBRE HOMME-FEMME

Un autre danger, qui ne figure pas dans le rapport de l'Unfpa, est pointé du doigt par le démographe français Christophe Guilmoto, qui craint qu'un déséquilibre des sexes, une masculinisation alarmante" selon sa formule, n'aboutisse à des conséquences extrêmement sérieuses. M. Guilmoto, comme de nombreux experts, estime que le déséquilibre homme-femme aura sur la société un impact similaire à celui du réchauffement climatique, invisible mais bien réel. Le ratio naturel de naissance est de 104 à 106 garçons pour 100 filles et tout changement de cette proportion ne peut s'expliquer que par des facteurs anormaux. »

Le sujet est aussi passionnant que les enjeux qui y sont liés sont conséquents. Il suffit pour cela de se pencher sur les données de l'ONG, Global Footprint Network (GFN), 270 jours ont suffi aux habitants de la planète pour consommer les ressources annuelles de la Terre. Il aura donc fallu moins de dix mois - le jour J est le 27 septembre – pour épuiser notre budget mondial. Ce seuil à partir duquel il faut vivre "à crédit" en puisant dans notre capital est franchi de plus en plus tôt. En 2000, il se situait début novembre. (source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/20/face-aux-perils-ecologiques-les-urgences-d-une-planete-surpeuplee_1590844_3244.html )


Source : http://www.footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/blog/year/2009/

Voir également l'article de la Croix sur l'enjeu agricole : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Planete/9-milliards-en-2050-une-chance-_EG_-2011-10-28-729049

Intéressant, non ? A suivre (et rendez-vous le 31/10/2011 à 7 Mds...)

A. Cuvelier, pour l'équipe Sces Po. du lycée St Rémi, Roubaix, http://www.saintremi.com/